1019- De quoi meurent les Africains ? de Jean-Paul Pougala
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Partie 1/6 Les 7 cancers causés par l’alcool (cancer du foie, du sein chez la femme, cancer de la gorge, le cancer colorectal etc.)
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De quoi meurent les Africains ?
Partie 1/6 Les 7 cancers causés par l’alcool (cancer du foie, du sein chez la femme, cancer de la gorge, le cancer colorectal etc.)
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Leçon d’introduction à la formation des Nouveaux Industriels Africains (Rinvindaf) de la Pougala Academy en Février 2023 à Bafang et à Paris.
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De quoi meurent les africains ?
Avant de répondre à cette question, nous devons répondre à une autre question : Comment meurent les africains.
Dans l’ensemble, personne dans l’occident qui nourrit les africains, n’a intérêt à ce que la population africaine soit très nombreuse.
Le drame est que les africains eux-mêmes concourent à cette limitation drastique de leur nombre, depuis les autorités jusqu’aux citoyens.
Je vous souhaite la bienvenue dans notre collectif des Nouveaux Industriels Africains (Rinvindaf). Chez nous, on ne devient pas industriel juste pour gagner plus d’argent, mais pour mener une bataille existentielle destinée à sauver la race noire de la disparition programmée par les européens.
Les incidents de la première et de la deuxième guerre mondiale ont donné lieu aux indépendances des pays africains, ce qui n’était pas prévu par les Européens. Et du coup, ils n’ont jamais renoncé à revenir en Afrique. Ils n’ont jamais renoncé à remplacer les africains en terre d’Afrique.
Dans ces conditions, devenir industriel, n’est pas une chose anodine en Afrique, mais tout au moins à travers la Pougala Academy, s’inscrit dans un parcours d’abord idéologique de protection de notre identité et de notre dignité humaine d’africain.
Dans cette première partie, je vais vous montrer comment l’alcool est utiliser pour réduire la population africaine.
Dans la deuxième partie, je vous montrerai comment l’agriculture africaine est aujourd’hui empoisonnée par les intrants toxiques et cancérigènes interdits en Europe.
Ce qu’on ne comprend pas, c’est à quelle logique répond l’Union Européenne qui interdit la vente aux agriculteurs et l’utilisation de certains pesticides et herbicides, tout en autorisant les production si c’est destiné au continent africain.
Pire, durant la formation, je vous parlerai de comment jusqu’aux organismes des Nations Unies comme la Fao, les milliers de tonnes de pesticides cancérigènes interdits en Occident sont gratuitement offerts aux pays africains.
Je vous montrerai avec l’exemple Suisse, comment ce pays peut interdire aux industriels suisses certaines pratiques et paradoxalement, les autoriser lorsqu’il s’agit d’exporter des produits toxiques vers l’Afrique.
Je vais vous donner l’exemple d’une multinationale suisse qui exporte vers le Maroc des produits 5 fois plus toxiques que ce qu’elle produit pour le consommateur suisse.
Je vais aussi vous révéler comment fait l’entreprise américaine Coca Cola met des pesticides dans ses boissons destinés à certains pays dit pauvres.
Mais pour l’instant, parlons de l’alcool et de comment il a été utilisé par les européens pour décimer les peuples entiers en Amérique du Sud, mais aussi en Australie, en Nouvelle Zélande.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'alcool tue une personne toutes les 10 secondes dans le monde, soit 3 millions de personnes qui meurent chaque année à cause d’alcool.
On estime qu’annuellement, environ 600 000 visites aux urgences hospitalières aux États-Unis sont liées à l’usage de l’alcool. Les coûts directs et indirects des maladies liées à l’alcool, sont de 14 milliards de dollars en 2021 par année dans un pays d’à peine 38 millions d’habitants comme le Canada, selon Santé Canada.
Hier 1er février 2023, c’est tout le Cameroun qui est fâché parce que le prix du carburant a subi une augmentation de 100 francs CFA, pour passer à 730 Francs, soit 5,2% d’augmentation.
Il est probable que hier, je sois le seul Camerounais qui ait répondu à cette augmentation par l’exclamation : ce n’est pas assez.
Cela fait des années que j’implore le gouvernement camerounais d’arrêter la subvention du carburant au Cameroun et de laisser son vrai prix qui serait de 1300 Francs CFA. C’est par exemple ce qu’a fait sagement la Centrafrique.
Le Cameroun est un pays bizarre où les populations ont été éduquées depuis la colonisation pour plébisciter les politiques qui vont contre leurs propres intérêts.
Lors de son message de nouvel an à la nation le 31 décembre 2022, le président Paul Biya a annoncé que le montant de cette subvention aux carburant était de 700 milliards de francs CFA, soit plus d’un milliard d’euros pour l’année 2022, pour permettre aux plus riches camerounais de continuer à rouler dans les plus gros cylindrés, les SUV, les 4x4, sans compter toutes les entreprises étrangères à qui on a donné les concessions pour exploiter les bois des forêts camerounaises et dont on subventionne le carburant pour vider à moindres frais nos ressources naturelles.
En d’autres mots, on prive les camerounais les plus pauvres de 700 milliards de franc CFA par an pour encourager le transport individuel, qui par définition détruit la politique du transport collectif qui serait dans l’intérêt de tous les camerounais les plus pauvres et qui n’existe pas dans ce pays.
Il s’agit de 700 milliards de francs soustraits à la réalisation des toilettes dans les écoles primaires de tout le Cameroun. Personne ne se demande où vont faire leurs besoins nos enfants dans les écoles des zones rurales.
Est-ce qu’avec 700 milliards de francs CFA, on n’aurait pas pu offrir un plat gratuit par jour dans les cantines scolaires à tous les enfants les plus pauvres de ce pays ?
Mais pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, on n’a pas encore touché le fond du baril. L’état prive la collectivité d’une cagnotte de 700 milliards de francs CFA qui auraient pu servir pour mieux payer les enseignants du primaire dans les zones rurales, pour aider les entreprises étrangères à balader les casiers d’alcool et de super-alcool dans tous les pays, sans oublier casiers vides qu’on promène aussi ça et là, puisque de toutes les façons, c’est toute la collectivité nationale qui subventionne pour réduire le cout de transport d’une telle opération qui contribue à empoisonner toujours plus de camerounais, contents de l’être. Ce qui nous amène à notre thème du jour :
COMMENT MEURENT LES AFRICAINS ?
La réponse la plus évidente est : ils meurent par ignorance !
Ils meurent par méconnaissance de la science, ils meurent par manque de conscience collective sur la place prioritaire et primordiale que devrait avoir leur santé.
Dans ce pays, les gens se vantent de n’avoir pas leurs 11 vaccins obligatoires que reçoivent tous les Européens. Les gens diagnostiqués d’une maladie comme le cancer, fuient le plus souvent les soins proposés par l’hôpital pour se mettre dans les mains des charlatans et des pasteurs avec le résultat connu d’avance, la mort assurée. On ne leur a pas bien expliqué que le cancer ne peut pas se traiter à l’indigène, pour la simple et bonne raison, que le charlatan ou le pasteur n’a aucune idée de comment fonctionne le corps humain et est donc très mal placé pour comprendre comment ce cancer est né et s’est formé, pour ensuite prétendre le combattre.
Dans ce pays, les entreprises européens continuent d’inonder les espaces publiques et les télévisions avec les publicités sur l’alcool.
A personne ici, on n’a pas expliqué ce que pour la santé des hollandais, aux Pays Bas, il est interdit de passer la publicité de la bière ou du vin à la télévision avant 21 heures. En inondant sans limite de temps tous les espaces de la publicité d’alcool ici 24 heures sur 24, combien de Camerounais de fêteront pas leurs 30 ans, leurs 40 ans ?
Personne n'explique aux camerounais qu'en Irlande, depuis novembre 2019, une loi de santé publique interdire toute publicité sur l'alcool. Pire, les magasins vendant les boissons alcoolisées doivent les dissimuler du regard des consommateurs pour éviter que les enfants voient la moindre indication pouvant les induire à penser prendre ce poison. Les enfants sont considérés ici comme des citoyens de demain qu’on doit préserver de la mort, du poison de l’alcool. Pour préserver leurs parents et tous les adultes, une taxe minimale de 1 euro par bouteille est appliquée, alors que dans ce pays, la bière, les vins, et les spiritueux sont déjà fortement taxés.
Personne n’a expliqué aux Camerounais que l’alcool c’est un psychotrope.
Définition du dictionnaire :
Un psychotrope est un produit ou une substance chimique qui agit sur le système nerveux central, en modifiant certains processus biochimiques et physiologiques du cerveau, sans oublier sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, et sa toxicité.
Selon cette définition, comme le dit Toxquébec, « l'alcool est une drogue psychotrope, puisqu’il agit sur le système nerveux, affecte la neurotransmission avec pour conséquence une modification du comportement, de la perception, de l'humeur, du jugement et de la conscience. (…) L'alcool est une substance psychoactive qui fait partie de la catégorie des dépresseurs du système nerveux central. Il ralentit l'activité générale du cerveau ».
Toxquébec est un organisme publique canadien crée par la direction des programmes de formation en toxicomanie de l’Université de Sherbrooke, et grâce à la contribution du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Selon cet organisme, ceux qui prennent l’alcool sont des toxicomanes au même titre que les drogués (héroïne, cocaïne), puisqu’ils avalent un dépresseur du système nerveux qui aura comme effet de ralentir l’activité du cerveau.
C’est la même définition retenue par deux pays européens, la Suède et la Finlande, qui devant la réduction de la population, à cause de l’alcool, ont décidé que ce dépresseur ne serait vendu que par l’état. En effet, en Suède par exemple, comme en Finlande, il existe un monopole d'Etat pour la vente des boissons alcoolisées.
C’est en effet uniquement l'entreprise publique Alko qui est autorisée à mettre les boissons alcoolisées sur le marché. Les taxes sur les bières et le vin en Suède et en Finlande restent les plus élevées d'Europe.
La publicité pour les spiritueux est strictement interdite, alors que celle pour la bière et le vin ne peuvent être diffusées à la télévision qu'après 22 heures en Finlande et totalement interdite à la télévision, à la radio et sur les panneaux d’affichage en Suède.
Question : Pourquoi tous ces pays sont si inquiets des conséquences de l’alcool sur la santé de leurs citoyens ?
Réponse : Parce que l’alcool modifie les gènes, réduit la qualité des spermatozoïdes en plus d’être un catalyseur de différents cancers.
Selon le World Cancer Research Fund et l’American Institute for cancer Research, les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Ces deux organismes ont aussi donné une sentence qui contredit toute l’argumentaire des industriels de l’alcool : non, ce n’est pas vrai que l’alcool pris en petite doses ne fait pas mal. L’alcool est une drogue et comme on ne dit pas que l’héroïne en petite dose ne fait pas mal, de même, il est aberrant de dire qu’on peut consommer l’alcool, oui mais avec modération. Il n’existe pas de modération pour la drogue d’où la solution extrême de la Finlande et de la Suède de faire de la distribution de la drogue alcool, un monopole étatique.
C’est ce qui a conduit le gouvernement irlandais à demandé et a obtenu de l’Union Européenne, l’autorisation de limiter la circulation de l’alcool en provenance des pays de l’Union Européenne à travers l’application des messages chocs du lien de l’alcool avec 7 types de cancer, exactement comme cela se fait aujourd’hui pour la cigarette.
Depuis hier 1er février 2023, toutes les bouteilles de bières, de vins ou de toute boisson contenant de l’alcool doit obligatoirement afficher l’un de ces messages :
• "consommer de l'alcool provoque des maladies du foie"
• "il y a un lien direct entre l'alcool et les cancers mortels"
C’est la bagarre des lobbys des vins et spiritueux européens, qui croyaient être tirés d’affaires en convainquant l’Union Européen de traiter l’alcool comme un aliment et non comme une drogue, à travers un message mensonger publié dans toute l’Union Européenne et souvent repris en Afrique : « Boire sobrement », « Boire avec modération ». On oublie souvent que dans ce slogan il y a pour un enfant, pour un jeune le plus important qui est la première partie du message : « Boire » ! C’est une incitation à l’alcoolisme en faisant croire que boire peu ne fait pas de mal.
Il faut en plus en Irlande que les bouteilles de boissons alcoolisées ajoutent la mention : "en vertu de l’article 12 de la loi sur la santé publique (alcool) de 2018". Nul doute qu’après l’Irlande, d’autres produits suivront.
Résultat des courses : années après années, toujours moins d’Européens consomment les boissons alcoolisées. Et la conséquence la plus immédiate est que les entreprises de boissons alcoolisées européennes ont trouvé dans l’Afrique leur nouveau paradis où tout est permis, les ventent explosent, les bénéfices sont colossaux et les morts aussi suivent : l’Afrique avec 30 millions de km2 n’a qu’un milliard d’habitants alors que l’Inde qui est 10 fois moins grande que l’Afrique, avec ses 3,287 millions km² a une population qui avoisine les 1,4 milliards d’habitants.
L’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LE FŒTUS
Le métabolisme de la femme est différent de celui d’un homme.
Mais ce corps naturellement structuré pour préserver le milieu propice à la procréation, peut se transformer en danger pour le fœtus à cause de l’alcool, qui le transforme en milieu toxique pour le fœtus pouvant entraîner diverses complications (retard de croissance, atteintes du système nerveux central, malformations…), mais aussi sur les capacités cognitives (comme la mémoire), trouble du langage du nouveau-né.
Et dans tout ça, quelle est la place des nouveaux industriels africains ?
Nous intervenons sur deux versants :
1. Dans la production des boissons fermentées
2. Dans le domaine des recherches et des créations des laboratoires d’analyses médicales comme la Biochimie urinaire par exemple.
A suivre à la formation Rinvindaf
Jean-Paul Pougala
Jeudi le 2 février 2023
Pour vous joindre à nous, www.ieg.ovh
Ou contact par Whatapps sur 06 06 49 60 58
