dimanche 3 juillet 2022

Subvention IDEA WILD pour tous ceux donc les travaux portent sur la conservation des ressources naturelles

Bonne lecture
Désormais, vous êtes un étudiant ou une association un chercheur et que vos travaux portent sur la conservation des ressources naturelles. Vous pouvez demander à recevoir un financement pour le matériel de terrain de la part de l'organisme IDEA WILD d'une valeur de 1500$ US. Cette opportunité vous pouvez la saisir à n'importe quel moment de l'année, prenez connaissance des conditions de cette opportunité directement sur ce lien👇en vert.
Voici le lien de l'organisme
https://ideawild.org/
Le lien WhatsApp pour intégrer directement notre groupe👇
Vous pouvez rejoindre notre groupe WhatsApphttps:
https://chat.whatsapp.com/Ko8kGAX06NZ1USzbCzpoIT
Bonne chance.

mercredi 25 mai 2022

Cameroun, Éducation Quelques Conseils Pratiques pendant le déroulement des Examens

Comment réussir une bonne compréhension repose sur un certain nombre de piliers! Lire cet article contribuera à une bonne composition.
Bonne lecture
*Quelques Conseils Pratiques pendant le déroulement des Examens*

👉🏿 Toujours écrire son numéro de table sur toutes les feuilles de composition sans oublier les intercalaires.

👉🏿 Toujours numéroter les intercalaires dans l'ordre d'utilisation.

👉🏿Après chaque question répondue, il faut sauter une ligne.

👉🏿 Si on vous demande de lister les éléments, écrire chaque élément sur sa ligne.

👉🏿 Soigner la main d'écriture pour permettre aux correcteurs de bien lire ce que vous avez écrit.

👉🏿 Avoir son matériel de travail (Stylos à billes, Crayons, Gommes, règle gradué, ...) sur la table en fonction des matières.

👉🏿 Souligner les expressions à définir et les formules utilisées.

👉🏿 Rester concentré au maximum possible.

👉🏿 Éviter de stresser et paniquer.

👉🏿 Se rassurer qu'il n'y a pas des bouts de papiers autour de vous qui peuvent vous compromettre.


Bonne composition à vous futurs #Ngomna_de_demain

mercredi 18 mai 2022

Examens Officiels : communiqué du chef de section de philosophie aux enseignants

Bonne lecture
 Le Chef de Section de Philosophie l'IPN Nwanak Jacob porte à la connaissance des enseignants que l'introduction du commentaire de texte au Baccalauréat littéraire exige DÉSORMAIS la présentation de tous les éléments attendus dans cette partie conformément à la méthodologie enseignée dans les classes antérieures, à savoir : la situation, le thème et le problème du texte, ainsi que la thèse de l'auteur et la problématique personnelle.
Les enseignants de Philosophie sont par conséquent invités à relayer sans délai cette information auprès des candidats et au besoin à les aider à trouver des formules agréables et concises.
La concision doit être observée également dans le développement et la conclusion de l'exercice, comme cela se fait déjà en classe lors des évaluations.
Cette mise au point intervient pour mettre un terme aux interrogations qui turlupinent candidats au Bac et enseignants à ce sujet à quelques jours de l'échéance.
NB: La limite de 25 lignes prescrite est indicative : son dépassement n'est pas sanctionné.

Concession minière du fer de Kribi. Un compatriote accable l'honorable Cabral Libii

Bonne lecture
Piqué sur le mur de Ehowe Nguem


Concession minière du fer de Kribi. Les élucubrations de nos députés experts en tout.

Vraiment moi je ne comprends pas pourquoi nos ministères peuvent laisser à chaque fois le soin que n importe qui disent n importe quoi sur des sujets importants.

Dans une video, on voit un de nos députés savants (pourtant supposé etre entourer de supers experts conseillers) raconter comment le pays choisit de perdre en laissant les chinois gagner et ne gagne lui meme que 14 milliards contrairement aux supers gains de la société😀😀😀😀😀 . Cette lecture est complètement éloigné de la réalité et denote d une ignorance complète de ce domaine. 

1: les supposés faibles gains de pays: Il faut remettre tout dans le contexte. Le code minier du Cameroun elaboré en 2016 est le cadre qui permet de comprendre comment fonctionne le secteur. Une simple lecture de ce code aurait eviter à Cabral de se tromper autant. Ce code fixe les gains du pays. Il faut savoir que le gain financier ne s evalue pas sur les ventes mais sur le benifices que l entreprise peut realiser (ventes - toutes les charges de l exploration à l exploitation). 

  * Le premier est le taxe ad valorem que notre deputé considère comme le gain unique du Cameroun. Il considere que c est ce que l entreprise va verser au Cameroun apres vente du minerais. C est complètement erroné. En fait cette redevance miniere qui est fixé à 5% (en Afrique le Cameroun a l un des taux les plus élevés pour le minerais de fer, car les autres pays sont dans une moyenne de 3,5 %) de la valeur du minerais apres exploitation est simplement un taxe que l Etat pour ceder sa propriété de son sous sol à une entité qui veut l exploiter. Donc il y a plusieurs autres gains de l exploitation.

   * les frais d exploration/exploitation  (permis, droit de concession domaniales, redevance superficiaire et frais pour la communauté locale, développement du secteur...)

 * les impôts et taxes de droits communs. Il faut noter ici que les entreprises minières sont soumis au regime fiscal de droit commun (impots sur le revenus ou bénéfices dont le taux est de 33 % du benefice de l entreprise apres ses ventes déduction faites des charges (les taux moyens en Afrique sont à 25% dans les mines), droits d enregistrement, droits de douane sur les opérations taxables....) sauf pour les avantages fiscaux dont bénéficient la plupart des entreprises dans le cadre de l incitation aux investissements.

  * le partage du bénéfice en lien avec les 10 %   d actions que l entreprise a l obligation de ceder au Cameroun.

Sur cette base, si on cumule les impots plus la part du Cameroun dans le bénéfice, plus la taxe ad valorem de 5 % brut de la valeur du minerais qui peut représenter au moins 10 % du bénéfice de l entreprise apres exploitation, le CAMEROUN GAGNE PAS MOINS DE 45 % DE TOUT LE BÉNÉFICE RÉALISÉ DANS L EXPLOITATION DE LA MINE SANS RIEN DEPENSER 

Donc que Cabral rentre dans ses chiffres et s excuse aupres du Ministre. Maintenant s il veut qu on gagne plus, il pourrait conseiller à l Etat du Cameroun de prendre plus d actions au dela des 10 % gratuit et que le pays soit vigilant sur l estimation des charges que l entreprise presentera pour essayer de reduire au maximum le benefice.

2. L idéal pour le pays d exploiter lui même cette mine pour gagner plus. Ce serait l ideal mais il faut qu il nous demontre que le Cameroun peut le faire.

 * la technologie et l expertise et la main d oeuvre. Le secteur minier est un.secteur hyper technique et cette technologie est detenu par les entreprises privées qui font le maximum pour la proteger pour controler le.marché. Pouvons nous acquerir rapidement cette technologie? A quel prix? Pour cela le Cameroun choisit une technique qui est le contenu local et force les entreprises étrangères de prendre en leur sein des camerounais qui avec le temps pourrait capter cette technologie et rendre le pays plus à même de devenir autonome. Un.peu comme aujourd'hui la SNH fait.

 * l acces au marché. Le marché est globalement dominé par les grosses entreprises privées qui font se mette en situation d oligopoles et bloqur l acces aux nouveaux entrants. Avons nous les  moyens pour supporter les couts d acces à ces marches? Par ailleurs vous pensez que la Chine a accepté de financer le chemin de fer et le port mineralier pour nous laisser nous même exploiter le fer au Cameroun?  Que Cabral nous le demontre.

* la mobilisation des fonds. Il se focalise plus sur les vente sans prendre trop en compte les charges. Or pour vendre il faut explorer puis exploiter. Les couts d exploration et d exploitation se chiffrent a plusieurs 100taines de milliards. Où lever ces fonds avec un cout faibles et des maturité longues alors que les investisseurs savent que le Cameroun ne maitrise pas la technologie ni le marché rendant l'investissement hyper risqué? Le marché locale comme il le dit, pourquoi n a t il pas financer entièrement la transformation de la Sonara qui pourtant etait rentable à cours terme. Arretons les blagues.

Cameroun Fecafoot, la fédération camerounaise de football en feu

Nous venions d'apprendre à l'instant la démission du secrétaire de la Fecafoot.
Bonne lecture
La nouvelle vient d'être rendue Public par nos confrères de l'œil du Sahel à travers cette correspondance que nous vous invitons à lire.
On a pu voir et être surpris la lettre de démission de l'actuel secrétaire général de la Fecafoot que nous vous invitons à lire.
Fait marquant, le secrétaire démissionnaire souligne dans sa lettre que "une administration de progrès ne peut pas se résumer à la danseuse du président".
Ceci est-il mis en actif pour fragiliser Mr Samuel Eto'o fils ? 

Toujours est-il que nous en saurons un peu plus les jours à venir.

dimanche 15 mai 2022

SUJET DE DISCUSSION ET DE DÉBAT PUBLIQUE

Bonne lecture
*SUJET DE DISCUSSION ET DE DÉBAT PUBLIQUE*

*SUJET :*   *QUEL EST L'OBJECTIF, LE SORT OU LE PLAN DE L'ENSEIGNANT QUI VA SURVEILLER LES EXAMENS OFFICIELS À 1,5OO Francs?* (KOLO FAP)

*1) SI EN COURS DE ROUTE TU FAIS UN ACCIDENT, A COMBIEN TE SOIGNERAS-TU ?*
*2) ON BLOQUE TON TÉLÉPHONE COMME CELUI D'UN VULGAIRE DÉTENU, SI TON ENFANT, TA FEMME OU UN MEMBRE DE TA FAMILLE (DÉCÈDE) OU A UN PROBLÈME D'URGENCE QUE FERAS-TU ?*
*3) SI LORS DE L'EXAMEN UN ENFANT TE POIGNARDE, TU AURAS PERDU TA VIE POUR QUOI OU POUR QUI?*
*4) SI ON SUSPEND TON MATRICULE SOLDE POUR RIEN (PUISQUE TOUTES LES LOIS SONT CONÇUES POUR TOI, CONTRE TOI ET SUR TOI), CE SERA POUR QUELLE CAUSE?*
*5) QUE MANGERAS-TU ?*
*6) QUE GARDERAS-TU À TES ENFANTS À TON RETOUR LORSQU'ILS VIENDRONT T'ACCUEILLIR (dans 1,500frcs)?*
*7) QU'APPOTERAS-TU À TA FAMILLE (épouse et autres...)*
*NB : N'AS-TU PAS HONTE QU'ON TE RENDE: CLOCHARD, MISÉRABLE, MENDIANT ?*
(MOISE FOKA)

samedi 14 mai 2022

Éducation :Cameroun: La galère des enseignants vacataires

Éducation Cameroun: La galère des enseignants vacataires.
Ce matin nous avons décidé de partager cet article de mutation publié en 2010.
Bonne lecture
5 octobre, 2010  

Cameroun: La galère des enseignants vacataires

Sources: Mutations.
Cameroun: La galère des enseignants vacataires vacataireDans bien des lycées et collèges de l’arrière-pays, ils représentent 85% du staff dans. Et des chefs d’établissements reconnaissent même qu’ils sont souvent plus consciencieux que leurs collègues diplômés des Ecoles normales supérieures (Ens). Pourtant, ils n’ont pas de statut; se sentent méprisés au quotidien; perçoivent des salaires de catéchiste à intervalles d’ailleurs irréguliers etc. Leur condition pathétique est révélatrice de la profondeur du mal être des enseignants, en général, au Cameroun et pourrait expliquer, tout au moins en partie, la baisse continue du niveau des élèves. En cette Journée mondiale de l’enseignant, Mutations plonge dans la misère de ces enseignants de «seconde zone».

Un mois après que les cloches de la rentrée scolaire 2010/2011 aient sonné, Michel Tedondje et ses collègues vacataires du Lycée technique de Dschang viennent juste de percevoir leurs salaires du mois de mai 2010. Le dernier des neuf mois qu’on leur paye habituellement sur les douze que compte l’année calendaire. Ils ont pourtant achevé leurs programmes et rempli toute «la paperasserie administrative» à temps. A dire vrai, cet enseignant de langue française est «habitué à vivre çà». L’année précédente, le décaissement du salaire du mois de mai avait également pris du retard, «mais pas un retard aussi long». Le vacataire raconte que «la courbe ascendante des retards dans les versements mensuels, au cours de l’année 2009/2010, préfigurait déjà cette situation particulièrement difficile à supporter».

En fait, dans cet établissement, les ajournements dans le règlement des salaires des enseignants vacataires avaient commencé dès le premier mois de l’année scolaire: 11 jours d’attente exactement. Mais au fil de l’année, ce retard s’est allongé, au point d’atteindre pratiquement 30 jours, au cours du mois d’avril 2010. Un autre collègue de Michel Tedondje révèle, pour sa part, qu’au «cours du mois de décembre 2009, [ils] avaient subi une coupe de 30% dans [leurs] salaires qui n’excèdent d’ailleurs pas 50.000Fcfa pour les mieux payés». Encore amer lorsqu’il repense à ce désappointement «en pleine période de fêtes de fin d’année», cet enseignant indique avoir «été rabroué par le responsable financier du lycée lorsqu’il [est] allé lui demander la raison de cette coupe salariale qui [l’avait] fait passer de 45.000 à 30.000Fcfa».

Pourtant, même si la situation de ces deux enseignants et de leurs collègues vacataires du dudit lycée de Dschang semble poignante à plus d’un titre, elle est presque «enviable» au regard de ce que vivent les autres, ailleurs dans la même ville, et à Douala. C’est, tout au moins, l’impression qu’a laissé Joseph Moumi pendant une interview téléphonique. Ce professeur vacataire au Lycée de Bafou-Sud (arrondissement de Kong-ni), aurait préféré subir le traitement de ses collègues du lycée technique. C’est que, l’enseignant d’histoire-géographie qu’il est, gagne 35.000Fcfa par mois pour 19 heures de cours hebdomadaires. Malheureusement, il arrive assez souvent qu’on lui retranche quelques milliers de francs pour des «broutilles».

250Fcfa de l’heure
De plus, il faut ajouter à ces fréquentes coupes salariales, le coût du transport à moto pour se rendre au lycée. Car, l’établissement se trouve à 13 km de Dschang, ville où habite la quasi-totalité des enseignants. Pour les trois allers-retours qu’il effectue chaque semaine, Joseph Moumi débourse 12.000Fcfa par mois. Au final, il se «retrouve avec environ 20.000Fcfa à la fin du mois». Or, en faisant un rapide calcul au prorata de son total horaire par mois (entre 76 et 80 heures), il s’avère qu’il «gagne environ 250Fcfa de l’heure». Et Certains de ses collègues gagnent moins. Pourtant, le lycée de Bafou-Sud ne pourrait fonctionner sans eux. En effet, tel que le révèle Joseph Moumi, «sur une trentaine d’employés, plus de 25 sont vacataires».
Or, il faut noter que «parmi les 9 fonctionnaires de l’institution, 6 sont des administratifs». Ce signifie que l’établissement ne dispose, en réalité, que de 3 diplômés d’Ens affectés à l’enseignement. Joseph Moumi enseigne donc dans un lycée où les vacataires représentent plus de 85% du personnel enseignant. Casimir Egoué, doctorant en philosophie et professeur vacataire lui aussi, depuis plusieurs années dans les lycées de la ville de Dschang, indique qu’à «l’observation, les Pleg peinent à constituer 50% des enseignants de la ville». En poursuivant l’enquête à Douala, Mutations a enregistré des témoignages encore plus saisissants.

Ici, les salaires sont, à première vue, tout au moins, plus consistants que dans les établissements de Dschang. Tenez plutôt: Théodore enseigne les langues vivantes au collège Les Délices d’Oyack à Douala. Il perçoit 800Fcfa par heure dans les classes intermédiaires et 1.000Fcfa dans les classes d’examen. Et il totalise 8 heures par semaine. Ce qui devrait lui permettre de gagner environ 30.000Fcfa par mois. Mais il confie que les responsables de l’établissement «sont très heureux lorsqu’il y’a de nombreux jours fériés au cours d’un même mois. Le fait que cela nous empêche de couvrir toutes nos heures prévues, leur permet de réaliser des économies substantielles». La suite de ses révélations semble incroyable: «lorsqu’un mois n’a pas de jours fériés, ou en a trop peu, l’administration s’arrange toujours pour en ‘fabriquer’».

Cela peut prendre plusieurs formes: «une semaine de la jeunesse; une semaine de préparation pour les défilés; deux semaines de préparation aux examens séquentiels (environ 2 fois par trimestre); et j’en passe. Tous les prétextes sont bons». En fin de compte, ce jeune vacataire de 25 ans n’a «jamais réussi à gagner 30.000Fcfa à la fin d’un mois». «Mon salaire mensuel oscille donc entre 17.000Fcfa et 28.000Fcfa», s’indigne-t-il. Matthias vit une situation autrement plus difficile au collège du Centre à Bépanda Omnisports. Non seulement il perçoit 700Fcfa de l’heure, mais pis, on ne lui a payé (et à fréquence irrégulière) que 6 mois au courant de l’année scolaire 2009/2010. «C’est une habitude là-bas», éructe-t-il. La situation de Thierry Deutchoua au collège La Solidarité de Nkoulouloun n’est pas non plus une situation d’avenir.

C’est Arsène Biombi qui traduit sans doute le mieux la frustration de ces «enseignants de seconde zone». «Mes collègues vacataires et moi vivons un véritable enfer dans les lycées et collèges. Le dire avec des mots est faible. Devenez enseignant vacataire, juste un mois, et vous ressentirez dans votre chair l’étendue de notre misère». Il est presque au bord des larmes quand il parle de son métier. L’émotion qui l’étreint et la profondeur des mots qu’il semble choisir avec précaution, se suffisent pratiquement pour décrire leur vie ou plutôt, leur «survie quotidienne». A 33 ans, dont 10 années de vacation, ce titulaire d’une maîtrise en physiques n’a «encore rien pu réaliser de grand». Il n’a «ni femme, ni enfants, ni maison…». Après avoir concouru plusieurs fois, M. Biombi est forclos pour l’Ens. Comme tant d’autres jeunes vacataires, Arsène Biombi avait «toujours considéré [son] travail comme un pis-aller en attendant d’être admis à un concours administratif».

Aujourd’hui, il est obligé de faire des vacations un métier pour la vie. Or beaucoup sont dans le même cas. D’où, selon lui, «l’urgence de règlementer les vacations et l’enseignement privé au Cameroun». Il appelle d’ailleurs de ses vœux à «l’avènement d’une convention collective pour les enseignants vacataires». Elle lui «semble être la seule solution valable pour ce problème qui dure déjà depuis trop longtemps». «L’Etat doit vraiment faire quelque chose. Sinon, les fondateurs de collèges continueront à s’enrichir sur notre dos et celui des élèves», prévient-il. «Malheureusement, nous-mêmes les vacataires, ne parvenons pas à créer un syndicat, par peur d’être licenciés», regrette-t-il encore.
Sous anonymat, un promoteur a justifié cette «misère» des vacataires par le fait que l’Etat ne leur «verse plus de subventions conséquentes». «Quelque soit nos effectifs, nous recevons entre 1 et 2,5 millions de Fcfa par an.

Que feriez-vous à notre place? Nous devons au moins opérer un retour sur l’investissement et rembourser les banques -si frileuses- qui ont bien voulu nous faire confiance. J’espère que vous comprenez aussi notre situation. La solution est entre les mains de l’Etat». Et la situation n’est vraisemblablement pas différente dans les collèges confessionnels. En dépit des frais de scolarité particulièrement élevés, les enseignants, vacataires ou non, vivent une situation tout aussi précaire. Selon une source digne de foi, «la seule différence ici, réside dans la régularité des salaires».
De l’avis d’Arsène Biombi, «beaucoup de fondateurs laïcs ont transformé les collèges en des boutiques qui doivent rapporter le maximum possible et le plus vite possible». Pourtant, Joseph Ndi Samba, président d’une association de promoteurs d’établissements privés, rappelait à Mutations, le 26 août dernier, que «le code de déontologie» en matière d’éducation prescrit «qu’on ne doit pas considérer l’enseignement comme une activité commerciale». Ses homologues, bien souvent illettrés, le savent-ils?

OTS:Compte_Rendu de la réunion tenue au MINFI relativement à l’apurement de la dette due aux Enseignants(du MINESEC): #Synthèse.*

Compte_Rendu de la réunion tenue au MINFI relativement à l’apurement de la dette due aux Enseignants(du MINESEC): #Synthèse.*

Bonne lecture
*Compte_Rendu de la réunion tenue au MINFI relativement à l’apurement de la dette due aux Enseignants(du MINESEC): #Synthèse.*

*Très important. Bien vouloir me lire*

Les 180 Milliards de dette due au MINESEC sont répartis ainsi qu’il suit:

•47,5 Milliards représentant l’incidence financière de 21.102 instances (de non-logement + avancements): cette dette sera apurée de Mai 2022 à Août 2023, soit 16 mensualités .

•155.595 instances d’avancement qui représentent une incidence financière de 128,5 Milliards: #aucun plan d’apurements n’a été acté pour cette #dette_colossale.

•Les prestations familiales, les sujétions, les autres_actes_de_carrière et les 700 rappels de 2/3 oubliés seront apurés dans le cadre des droits communs par le service de la solde et des pensions du MINESEC, pour une durée #non_determinées.
 
#Analyse: 

Si le MINFI  se projette sur 16 mois pour apurer la dette de 47 Milliards (03 Milliards /Mois) relative aux (intégrations + non-logement), combien de temps prendra t-il pour apurer les 128 Milliards des avancements(sans compter les autres dettes confiées au MINESEC) ?????

Il convient de préciser ici qu’avant les grèves initiés par le mouvement #ots, le MINFI s’était déjà engagé, dans le cadre des activités du comité adhoc interministériel , à consacrer 3,5 Milliards par mois pour apurer cette dette; force est de constater que ce montant a même été réduit, malgré la situation de crise et la gravité de la situation(De 3,5 Milliards/Mois, nous sommes tombés à 3 Milliards)

En faisant des #projections sur la base des informations recueillies, il faudrait au minimum 05 ans(60 mois) au gouvernement pour apurer cette dette envers les enseignants du MINESEC; en 05 années, 05 autres promotions seront sortis des différentes ENS, les 96000(quatre vingt seize mille) enseignants que compte le Minesec auront avancés #deux fois … nous seront retournés à la case départ…

Les « hautes instructions » du President Paul Biya sont bafouées allègrement !!!!

Au vu de ce qui précède, il n’y a aucune volonté de solutionner le problème des enseignants; les réseaux sont déterminés à nous assujettir, avec tout le #mépris que cela comporte.
 Nous n’avons pas de choix, il faut se #battre.

#ots jusqu’à la gare 

Patrick SAMBA SAMBA VP N2 CEIC.

vendredi 13 mai 2022

OTS. Appel à signatures.*

Communiqué du mouvement OTS en appel à signatures.
Bonne lecture
*OTS. Appel à signatures.*

CHERS collègues, nous sollicitons vos signatures pour les prochains communiqués OTS. Svp, bien vouloir signer sur un papier vierge, filmer et envoyer en inbox sur *WhatsApp à l'un des numéros suivants :* 
699488583
697501405
676417644

Faites selon le format suivant :

 _Région_ 
 _Nom_ 
 _Signature_ 

Exemple :

OTS pour le Sud 
¥$£$£¥
Mvomo jean

*NOUS SOMMES TOUS LEADERS. IL NOUS FAUT AVOIR MÊME MINIMUM 20 PAGES DE NOUVELLES SIGNATURES.* ON DOIT FAIRE BLOC POUR OBTENIR LA RESTITUTION DE NOS DROITS.

BIEN CORDIALEMENT, MERCI...

Pour le Mouvement OTS.

jeudi 12 mai 2022

Cameroun le syndicat des enseignants en rang serré. *OTS, CHERS COLLÈGUES, POUR TOUTE DEMANDE D'EXPLICATION (DE) OU TOUTE CONVOCATION...*


*OTS, CHERS COLLÈGUES, POUR TOUTE DEMANDE D'EXPLICATION (DE) OU TOUTE CONVOCATION...*


NOUS AVONS UNE SEULE ET MÊME RÉPONSE À ÉCRIRE : *<<Je respectais le mot d'ordre de grève de mon syndicat.>>* 

En pièces jointes, vous pourrez, si vous le voulez,. Imprimer et aggrapher les morceaux choisis groupe 1.
*LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DU CAMEROUN POUR L'AFRIQUE (SECA) A LANCÉ MOT D'ORDRE DE GRÈVE CONJOINT AVEC  OTS-OTA--CEVCAM.

*POUR ÊTRE COHÉRENT AVEC CE DIT, ADHÉRONS MASSIVEMENT AU SECA POUR DÉFENDRE VALABLEMENT NOS DROITS.

*POUR ADHÉRER AU SECA (Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l'Afrique*

1) vous remplissez cette fiche d'adhésion (word) suivant les informations audio
2) vous payez 2000 FCFA de frais D'ADHÉSION par le Contrôleur financier  
Via MOMO et Orange Money du aux numéros suivants : 676341620 et 697385665 (il s'appelle *NGUEFAK Edward*) vous lui envoyez capture d'écran après dépôt
3) Vous vous filmez en photo portrait en couleur avec un fond blanc 
4) vous faites votre signature avec un stylo bleu sur un papier Blanc.

5) vous envoyez ces éléments par WhatsApp au *Secrétaire Général du SECA, TOUSSÉ JACKSON par le numéro suivant :* 
670 394 457

Votre carte, en version numérique vous est envoyée dans les 48h qui suivent, et vous imprimez sur Carton dur.

*ADHÉRONS AU SECA POUR DÉFENDRE VALABLEMENT NOS DROIT SUIVANT LE SLOGAN : "UN POUR TOUS, TOUS POUR UN"*


Le blog Actu-africa n'est pas l'auteur de cette publication. Vous pouvez aussi vous faire connaître grâce au niveau d'audience de notre page pour ne plus rien rater en nous contactant sur WhatsApp au (00237)695683297/674404830.
OU par mail patjohnlove@gmail.com
Faites partager et connaître ce que vous faites sans vous déplacer.

Baccalauréat : quelques sujets traités types examens

CHERS TOUS,
SI VOUS AVEZ CHEZ VOUS OU AUTOUR DE VOUS DES ELEVES QUI PRÉPARENT LE BACCALAURÉAT, 
Voici des épreuves de philosophie + corrections

Bonne chance!!


DES SUJETS DE PHILOSOPHIE CORRIGES
Un(e) candidat(e) qui le partage, que la chance lui sourit cette année!!!

 Dissertations
SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalité ?
SUJET 2 : Peut-on considérer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?
SUJET 3 : L’État est-il un mal nécessaire ?
SUJET 4 : Le pouvoir d’État est-il nécessairement violent ?
SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?
SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que règne la justice ?
SUJET 7: « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?
SUJET 8: La nation relève-t-elle de l’utopie ?
SUJET 9 : L’athéisme est-il une illusion ?
SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagné par la rationalité scientifique est-il
un phénomène insolite ?
SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activité caduque ? 

Commentaires
 
Sujet 1  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« Comment n’être pas frappé du fait que l’homme est capable d’apprendre n’importe quel exercice, de fabriquer n’importe quel objet, enfin d’acquérir n’importe quelle habitude motrice, alors que la faculté de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitée chez l’animale le mieux doué, même chez le singe ? La caractéristique cérébrale de l’homme est là. Le cerveau humain est fait, comme tout cerveau, pour monter des mécanismes moteurs et pour nous laisser choisir parmi eux, à un instant quelconque, celui que nous mettrons en mouvement par un jeu de déclic. Mais il diffère des autres cerveaux en ce que le nombre des mécanismes qu’il peut monter, et par conséquent le nombre des déclics entre lesquels il donne le choix, est indéfini. Or, du limité à l’illimité il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature.
Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. »
Henri BERGSON, L’évolution créatrice.

Sujet 2
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
 « Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l’acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du corps humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu’il tire de son propre fond que dans les données qu’il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui- même, à se reconnaitre lui-même, dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l’enfant ; le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »
HEGEL, Esthétique (1835), Trad. S. JANKELEVITCH, Ed. PUF, PP. 21-22

Sujet 3  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« L'oubli n’est pas seulement une vis inertiae (une force d'inertie), comme le croient les esprits superficiels; c'est bien plutôt un pouvoir actif, une faculté d'enrayement dans le vrai sens du mot, faculté à quoi il faut attribuer le fait que tout ce qui nous arrive dans la vie, tout ce que nous absorbons se présent tout aussi peu à notre connaissance pendant l'état de « digestion » (on pourrait l'appeler une absorption psychique) que le processus multiple qui se passe dans notre corps pendant que nous « assimilons » notre nourriture. Fermer de temps en temps les portes et les fenêtres de la conscience ; demeurer insensible au bruit et à la lutte que le monde souterrain des organes à notre service livre pour s'entraider ou s'entredétruire ; faire silence, un peu, faire table rase dans notre conscience pour qu'il y ait de nouveau de la place pour des choses nouvelles, et en particulier pour les fonctions et les fonctionnaires plus nobles, pour gouverner, pour prévoir, pour pressentir (car notre organisme est une véritable oligarchie). Voilà, je le répète, le rôle de la faculté active d'oubli, une sorte de gardienne, de surveillante chargée de maintenir l'ordre psychique, la tranquillité, l’équité. On en conclura immédiatement que nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans faculté d'oubli. L'homme chez qui cet appareil d'amortissement est endommagé et ne peut plus fonctionner est semblable à un dyspeptique (celui qui souffre d'une digestion difficile). »
NIETZSCHE, Généalogie de la morale

Sujet 4  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« Lorsque je déclare que la liberté à travers chaque circonstance concrète ne peut avoir d'autre but que de se vouloir elle-même, si une fois l'homme a reconnu qu'il pose des valeurs dans le délaissement, il ne peut plus vouloir qu'une chose, c'est la liberté comme fondement de toutes les valeurs. Cela ne signifie pas qu'il la veut dans l'abstrait, Cela veut dire simplement que les actes des hommes de bonne foi ont comme ultime signification la recherche de la liberté en tant que telle. Un homme qui adhère à tel syndicat communiste ou révolutionnaire, veut des buts concrets ; ces buts impliquent une volonté abstraite de liberté ; mais cette liberté se veut dans le concret. Nous voulons la liberté pour la liberté, et à travers chaque circonstance particulière. Et en voulant la liberté, nous découvrons qu'elle dépend entièrement de la liberté des autres, et que la liberté des autres dépend de la nôtre. Certes, la liberté comme définition de l'homme, ne dépend pas d'autrui, mais dès qu'il y a engagement, je suis obligé de vouloir en même temps que ma liberté, la liberté des autres, je ne puis prendre ma liberté pour but, que si je prends également celle des autres pour but. »
Jean Paul SARTRE, L'Existentialisme est un humanisme.

Sujet 5  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« J’aurais voulu vivre et mourir libre, c’est-à-dire tellement soumis aux lois, que ni moi ni personne n’eut pût secouer l'honorable joug, ce joug salutaire et doux, que les têtes les plus fières portent d’autant plus docilement qu’elles sont faites pour n'en porter aucun autre. J’aurais donc voulu que personne dans l’Etat n’eût pu se dire au-dessus de la loi, et que personne au dehors n’en pût imposer que l'Etat fût obligé de reconnaître ; car quelle que puisse être la constitution d'un gouvernement, s’il s’y trouve un seul homme qui ne soit pas soumis à la loi, tous les autres sont nécessairement à la discrétion de celui-là ; et s’il y a un chef national et un autre chef étranger, quelque partage d’autorités qu’ils puissent faire, il est impossible que l’un et l’autre soient bien obéis et que l’Etat soit bien gouverné. Je n’aurais point voulu habiter une république de nouvelle institution, quelques bonnes lois qu'elle pût avoir, de peur que le gouvernement, autrement constitué peut-être qu'il ne faudrait pour le moment, ne convenant pas aux nouveaux citoyens, ou les citoyens au nouveau gouvernement, l’Etat ne fût sujet à être ébranlé et détruit presque dès sa naissance ; car il en est de la liberté comme de ces aliments solides et succulents, ou de ces vins généreux, propres à nourrir et fortifier les tempéraments robustes qui en ont l’habitude, mais qui accablent, ruinent et enivrent les faibles et délicats qui n’y sont point faits. »
ROUSSEAU, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes

Sujet 6  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
«  S'il est vrai que de tous les temps, depuis qu’il y a des hommes, il y a eu aussi des troupeaux humains (confréries sexuelles, communautés, tribus, nations, Eglises, Etats) et toujours un grand nombre d'hommes obéissant à un petit nombre de chefs ; si, par conséquent, l'obéissance est ce qui a été le mieux et le plus longtemps exercé et cultivé parmi les hommes, on est en droit de présumer que dans la règle chacun de nous possède en lui le besoin inné d’obéir, comme une sorte de conscience formelle qui ordonne: «Tu feras ceci, sans discuter; tu t’abstiendras de cela sans discuter »; bref, c’est un «tu feras». Ce besoin cherche à s'assouvir et à emplir sa forme d’un contenu ; il se taille sa part selon sa force, son impatience et sa tension, sans beaucoup choisir, en grossier appétit qu’il est, et il accepte tout ce que lui hurle à l’oreille n’importe quelle voix ayant autorité - parents, maîtres, lois préjugés sociaux, opinion publique. Si l’évolution humaine est si étroitement bornée, si hésitante, si lente, souvent si régressive et si piétinante, c’est que l’instinct grégaire de l’obéissance est celui qui s’hérite le plus aisément et qu'il prospère aux dépens de l'art de commander. Que l’on imagine cet instinct poussé jusqu'à ses derniers excès : il n'y aurait plus personne pour commander ni pour vivre indépendant ; ceux qui auraient ces goûts se sentiraient bourrelés dans leur conscience et auraient besoin de quelque prétexte illusoire pour pouvoir encore commander. Ils s’imagineraient, par exemple, qu'ils ne font qu’obéir. Cet état de choses est celui de l’Europe moderne, je l'appelle la tartufferie des dirigeants. Pour imposer silence à leur conscience, ils font semblant d’être les exécuteurs de commandements antiques et suprêmes (ceux des ancêtres, de la Constitution, du droit, des lois ou même de Dieu), ou ils empruntent à la mentalité du troupeau des formules grégaires et se donnent, par exemple, pour « le premier serviteur de l’Etat » ou « l’instrument du bien public ».
F. NIETZSCHE, Par delà le bien et le mal

Sujet 7  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
 « La justice (l’équité) prend sa source parmi des hommes à peu près également puissants. Comme Thucydide l’a bien compris (…). Là où il n’y a pas de puissance clairement reconnue pour prédominante et où une lutte n’amènerait que des dommages réciproques sans résultat, naît l’idée de s’entendre et de traiter au sujet des prétentions de part et d’autre : le caractère de troc est le caractère initial de la justice. Chacun donne satisfaction à l’autre, en ce que chacun reçoit ce qu’il met à plus haut prix que l’autre. On donne à chacun ce qu’il veut avoir, comme étant désormais sien, et en échange on reçoit l’objet de son désir. La justice est ainsi une compensation et un troc dans l’hypothèse d’une puissance à peu près égale : c’est ainsi qu’originairement la vengeance appartient au règne de la justice, elle est un échange. Voilà pour l’origine de la justice. Parce que les hommes, conformément à leur habitude intellectuelle, ont oublié le but originel des actes dits justes, équitables, et surtout parce que durant des siècles les enfants ont été instruits à admirer et à imiter ces actes, peu à peu est née l’apparence qu’un acte juste serait un acte non égoïste. »
Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain

Sujet 8  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« En vain dirait-on que tous les gouvernements sont, ou devraient être fondés initialement sur le consentement populaire, dans la mesure où les nécessités des affaires humaines le permettent. Car cela va entièrement dans mon sens. Je maintiens en effet que les affaires humaines ne permettront jamais un tel consentement, et rarement son apparence ; et que c’est la conquête ou l’usurpation – pour parler clair, la force – qui constitue l’origine de presque tous les nouveaux régimes jamais établis dans le monde, parce que c’est elle qui a ruiné ceux qui les précédaient. Je maintiens également que dans les rares cas où un consentement peut paraître avoir joué, ce fut ordinairement de façon si irrégulière, si limitée ou si fort mêlée de fraude et de violence, que ce consentement ne peut avoir eu grande autorité.
Mon intention n’est pas ici de nier que le consentement populaire soit une façon légitime de fonder le gouvernement. Là où il a eu lieu, il est sûrement le fondement le meilleur et le plus sacré de tous. Je prétends seulement qu’il n’a que fort rarement eu lieu, même sous une forme partielle, et presque jamais dans sa pleine extension ; et qu’il faut bien, par conséquent, reconnaître quelque autre fondement du gouvernement. »
David HUME, Essais politiques, 21è  essai : du contrat originel in Quatre essais politiques, éd. T.E.R bilingues, 1982, p.9.

 CORRIGES

Dissertations 
 
SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalité ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
 La conscience : faculté permettant de connaître, de distinguer le bien du mal et le vrai du faux.
Exclut-elle: met à l’abri, met totalement hors, préserve-t-elle, distingue de.
L’animalité: ensemble des caractères propres à l’animal (exemple : instincts, violence, immoralité etc.).

II – REFORMULATION
 La conscience en tant que faculté de connaître et de juger éloigne- t-elle l’homme de l’instinct animal ?

III –PROBLEME
Quel est l’impact de la conscience sur le comportement de l’homme ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
 Axe 1 : Malgré la conscience, l’homme demeure un animal
- Les guerres dans le monde, la perversion de la société moderne etc. constituent une preuve de la présence de l’animalité en l’homme.
HOBBES, Léviathan : « l’homme est un loup pour l’homme. »

- Il existe chez l’homme un inconscient psychique qui détermine sa vie consciente et le pousse à agir de manière instinctive ou irrationnelle comme les autres animaux.
Sigmund FREUD, Malaise dans la civilisation (1929) : « l'homme n'est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. »

- La conscience est gouvernée par l’inconscient qui le rend faible et impuissant à faire le bien.
Paul VALERY : « La conscience règne mais ne gouverne pas. »

Axe 2 : La conscience distingue l’homme de l’animal
- La connaissance définit l’homme et le distingue de tous les autres êtres.
DESCARTES, Discours de la Méthode : Je suis « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser. »
Blaise PASCAL, Pensées : « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. »

- La conscience confère, à l’homme, l’exclusivité des actions morales.
ROUSSEAU, Émile, ou De l'éducation, IV : « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes. »

- La conscience est le signe de la dignité et de la grandeur de l’homme.
KANT, Anthropologie d'un point de vue pragmatique : « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de toutes les autres créatures. »

- L’homme est, grâce à la conscience, le seul être capable de se projeter dans l’avenir et de penser le passé.
HEIDEGGER dans son cours Les Concepts fondamentaux de la Métaphysique : l’homme un « être des lointains. »
Réponse : bien que l’inconscient l’influence, la conscience demeure la maîtresse de l’homme.

SUJET 2 : Peut-on considérer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
- L’inconscient : Instance psychique où sont emmagasinés les instincts, les pulsions, les désirs refoulés, ensemble de la vie psychique qui échappe à la conscience.
- Nature : C’est le donné, c’est l’ensemble des dispositions innées chez un sujet.
- Histoire : Ensemble d’aptitudes, d’attitudes, d’expériences et d’évènements acquis au cours de l’existence d’un individu.

II – REFORMULATION
L’inconscient en tant que l’ensemble des pulsions, représentations et désirs refoulés chez un sujet donné est-il inné ou acquis ?

III –PROBLEME
Quelle est la nature de l’inconscient ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES

Axe 1 : L’inconscient comme instance psychique innée
- L’inconscient est un phénomène universel car il se manifeste chez tout être humain sans distinction de race, de culture, de région, de religion….
FREUD, Métapsychologie : « Aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. »

- Les phénomènes inconscients (désirs, passions, etc.) sont indissociables de la définition de l’homme qui est d’abord un animal.
Blaise PASCAL, Pensées: « L'homme n'est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. »

- Le comportement de  l’homme à savoir ses réflexes et réactions (y compris conscients et inconscients) relèvent plutôt des gènes transmis par les parents ou de l’instinct.
Cf. Les travaux du psychologue Jean PIAGET qui reconnaît l'existence d'un « inconscient intellectuel » présent dès la naissance qui prédispose à apprendre. (In Le temps et le développement intellectuel de l'enfant, 1962.)

Axe 2 : L’inconscient comme instance psychique acquise
- La nature de l’inconscient est déterminée par l’impact de l’éducation, des évènements et des influences de l’histoire de l’individu.
William WORDSWORTH (1770-1850) : « L’enfant est le père de l’homme. » (Figure dans un poème intitulé The Rainbow).
 Cf. FREUD, dans Cinq leçons sur la psychanalyse, a mis en évidence l’importance des expériences sociales vécues par le sujet dans la formation de son inconscient.
- Certains de nos comportements résultent de l’héritage spirituel de l’humanité.
Cf. Karl. G. JUNG à travers sa notion d’ ‘‘inconscient collectif’’ comme représentant l’héritage spirituel de l’humanité.
Réponse : L’inconscient est à la fois naturel et culturel.
SUJET 3 : L’État est-il un mal nécessaire ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
L’État : C’est la société organisée en tant que personne morale autonome dotée de pouvoirs politiques, administratifs et juridiques qui s’exercent sur un territoire donné. Forme d’organisation sociale caractérisée par la communauté de territoire, de lois et de gouvernement. 
Mal nécessaire : pis-aller, ce dont on doit se contenter faute de mieux, dommage indispensable.

II – REFORMULATION
L’Etat en tant que forme d’organisation sociale caractérisée par la communauté de territoire, de lois et de gouvernement, constitue-t-il un dommage indispensable ?

III –PROBLEME
Comment conçoit-on l’Etat ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : Conception négative de l’État
- L’État apparait comme un appareil de répression systématique à travers les forces de l’ordre qui imposent sa volonté.
Louis ALTHUSSER, dans Idéologies et appareils idéologiques d'Etat, relève les ARE ou Appareils Répressifs d’Etat (la police, la gendarmerie, l’armée) et  les AIE ou Appareils Idéologiques d'Etat (la presse, l'école,...)

- L’Etat, en imposant des règles contraires à ou indépendantes de notre volonté apparait comme un organisme qui enchaine ses membres dans des contraintes.
BAKOUNINE : « l’Etat est un vaste cimetière où viennent s’enterrer toutes les manifestations de la vie individuelle. »

- L’État, en instaurant des lois arbitraires et partisanes est un instrument de domination et d’exploitation du peuple par les gouvernants.
ROUSSEAU, Du Contrat social : « Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien. »
K. MARX, L’Idéologie allemande : « Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général. »

Axe 2 : De la nécessité de L’État
- L’État est une forme d’organisation sociale qui met fin à l’atmosphère de violence systématique des sociétés humaines.
T. HOBBES, Le Léviathan : L’état de nature est une « guerre de chacun contre chacun. »

- L’État réconcilie les intérêts particuliers des citoyens et sa vocation universelle en prenant en compte les besoins de tous et de chacun.
Cf. HEGEL, Principes de la philosophie du droit : l’Etat réalise la réconciliation du subjectif et de l'objectif.

- L’État est source de liberté et de sécurité pour les citoyens.
SPINOZA, Traité théologico-politique : « La fin de l’État, c’est la sécurité, la liberté et non la domination. »
J.J. ROUSSEAU, Du Contrat social : « L'obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.»
Réponse : l’Etat est un mal nécessaire.

SUJET 4 : Le pouvoir d'Etat est-il nécessairement violent ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Le pouvoir d’Etat : Pouvoir politique, autorité politique.
Nécessairement : Absolument, inévitablement.
Violent : Brutal, agressif, abus de la force.

II – REFORMULATION
L'usage de la force brutale est-il indispensable à l'exercice du pouvoir politique ?

III –PROBLEME
Quelle place la violence occupe-t-elle dans l’exercice du pouvoir d'Etat ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : La violence est omniprésente dans l’exercice du pouvoir d’Etat
- Dans la pratique quotidienne, l’Etat use de violence physique et psychologique pour imposer son autorité et sa volonté.
Louis ALTHUSSER, dans Idéologies et appareils idéologiques d'Etat, les deux axes de violences de l'Etat, relève les ARE ou Appareils Répressifs d’Etat (la police, la gendarmerie, l’armée) et  les AIE ou Appareils Idéologiques d'Etat (la presse, l'école...).

- Les actions de L’Etat visent toutes à domestiquer, aliéner, dépouiller l’individu de toute personnalité, l’Etat décidant à sa place et le réduisant ainsi au rang d’animal.
SCHOPENHAUER, Pensées et fragments : « l'Etat n'est que la muselière dont le but est de rendre inoffensive cette bête carnassière, l’homme et de faire en sorte qu'il ait l'aspect d'un herbivore. »

- La violence de l’Etat ne se justifie pas à partir du moment les hommes naturellement bons peuvent cohabiter pacifiquement sans atteintes à leur dignité et leur intégrité pourvu qu’on sache les convaincre.
Georges GUSDORF, La Vertu de force : toute action de violence résulte d'un acte de désespoir, elle est une « énergie de désespoir. » Seuls ceux qui échouent à triompher par la raison ou le bon sens, c'est-à-dire par des arguments rationnellement convaincants, s’abaissent à nuire et à s'imposer aux autres par la violence.

Axe 2 : La violence est nécessaire pour l’exercice bénéfique du pouvoir d’Etat
- Les hommes sont si naturellement violents qu’il faut un pouvoir fort pour les amener à vivre pacifiquement.
HOBBES, Le Léviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun. »

- L’absence de violence d’Etat entraine l’anarchie dans laquelle la condition des hommes est pire en raison d’une violence plus scandaleuse et préjudiciable à tous.
GOETHE : « Je préfère l’injustice au désordre. »

- Le droit et la force doivent soutenir mutuellement l'action politique pour que l’Etat atteigne ses objectifs régaliens.
Blaise PASCAL, Pensées : « la justice sans la force est impuissante et la force sans la justice est tyrannique »
Paul VALERY, Regards sur le monde actuel : « Si l'Etat est fort il nous écrase, s'il est faible, nous périssons. »
Réponse : la violence s’impose comme une nécessité dans l'exercice du pouvoir d'Etat dans le strict respect des droits du citoyen.

SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
L’enfer : état et/ou lieu de détresse, de souffrance, de tourment, de malheur, de supplice.
L’absence des autres : la solitude, la négation d’autrui, l’inexistence de la société.

II – REFORMULATION
- La solitude est source de détresse pour l’homme.

III –PROBLEME
- La vie solitaire est-elle un supplice ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : L’absence des autres comme source de détresse
- L’homme est un être naturellement porté à vivre en société. 
ARISTOTE, Politique : « L’homme est un animal politique. »

- Le prochain est indispensable à mon humanisation et à ma réalisation  car coupé du milieu social, l’enfant reste un simple animal.
 Lucien MALSON, Les enfants sauvages : « Il faudrait admettre que les hommes ne sont pas des hommes hors de l'ambiance sociale. »
Lucien MALSON y fait la description détaillée de ces enfants dérobés très jeunes à leurs parents ou perdus, qui deviennent enfants-loups, enfants-léopards, enfants-gazelles, enfants-sangliers, ...- dont les cas célèbres du “Sauvage de l’Aveyron”, de Gaspard Hauser, etc.

- Autrui est une source d’enrichissement et d’aide pour moi car il m’apporte ce que je n’ai pas.
SAINT-EXUPERY, Terre des hommes : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. »

Axe 2 : L’enfer, c’est la présence des autres
- Autrui est source gène et d’angoisse qui par sa présence, son regard, ses actes etc., m’oblige à renoncer à mes désirs et envies et me dépouille de mes capacités.
SARTRE, L'être et le néant : « Je saisis le regard de l'autre au sein même de mon acte, comme solidification et aliénation de mes propres possibilités. »
Jean Paul SARTRE, Huis-clos : « L’enfer, c’est les autres ».

- Autrui est un être égoïste qui vise à m’instrumentaliser, me nuire voire me détruire au profit de ses intérêts.
Sigmund FREUD, Malaise dans la civilisation (1929) : « l'homme n'est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. »
Réponse : l’enfer est vraiment l’absence des autres.

SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que règne la justice ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Suffit-il : Faut-il seulement, uniquement, avoir juste la quantité, la qualité, la force nécessaire. Faut-il se contenter
Appliquer : Mettre en pratique, respecter, observer.
Droit : Ensemble des lois, des normes et des règles régissant une communauté humaine, Le droit positif.
Régner : Avoir court, exister.
Justice : Impartialité, équité.

II – REFORMULATION
Le respect scrupuleux des lois est-il suffisant à l'établissement de l'équité dans la société ?

III –PROBLEME
La mise en pratique du droit implique-t-il nécessairement la justice ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : Le droit est une arme de domination et partant d’injustice
- Les lois peuvent créer l’injustice ou un sentiment d’injustice.
Ex. de la condamnation de Socrate. Cf. PLATON, L'Apologie de Socrate

- Le droit, sous le prétexte de garantir l’intérêt général sert en réalité des intérêts particuliers.
MARX : la loi est un « instrument d’exploitation de l'homme par l’homme » et l’Etat, «une police au service de la classe dominante. »

- La loi a pour seule fin de supprimer nos libertés naturelles et apparait comme un instrument d’oppression.
BAKOUNINE : « l’Etat est un immense cimetière où viennent s’enterrer toutes les manifestations de la liberté » Socialisme autoritaire et libertaire. »

Axe 2 : Le respect du droit comme condition nécessaire pour l’existence de la justice
- Par définition, la justice émane du droit dont elle est l’application.
SPINOZA, Traité théologico-politique : « le droit est l’essence de la justice. »  

- Même injustes, les lois sont plus profitables que le désordre auquel elles cèderaient inévitablement la place.
HOBBES, Le Léviathan : l'absence de lois conduit inexorablement à un « état de guerre généralisé de tous contre tous. »

- Dans le principe, le droit, émanation de la volonté générale, crée une égalité de fait entre les hommes ce qui favorise l’égale dignité des citoyens.
ROUSSEAU, Du contrat social : « Il n'y a donc pas de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au-dessus des lois. »

- Le droit assure l’harmonie sociale et protège contre les abus, les comportements arbitraires d’autrui en définissant des limites précises pour tous.
KANT : « Le droit est l'ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s'accorder avec la liberté de tous. »
Réponse : la loi reste la condition nécessaire mais non suffisante d'instauration de la justice. Il faut donc la parfaire en prenant en compte les intérêts du peuple
SUJET 7: « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Liberté : état de l’être qui n’obéit qu’a sa volonté indépendamment de toute contrainte extérieure.
Dépendre de: être soumis à, être tributaire de
Loi: Ensemble précis de règles censés régir l’activité dans une société ou un groupe donné.

II – REFORMULATION
 La liberté relève exclusivement de la soumission aux normes qui régissent la vie sociale.

III –PROBLEME
 Quel est le rapport entre la loi et la liberté ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
 Axe 1 : explication de la citation : La liberté comme obéissance à la loi
- La loi, en tant que l’émanation de la conscience et l’intelligence d’une société,  exprime la volonté du peuple.
MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. »
ROUSSEAU, Du contrat social : « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. »

- La loi prend en compte les intérêts de tous les citoyens et rend compossibles (possibles simultanément) la liberté de tous.
Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, article 4 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. »
 
- La liberté résultant de la loi est sécurisée tandis que son alternative, le droit du plus fort, crée un état de non-droit et met constamment en danger la liberté naturelle de chacun.
ROUSSEAU, Lettres écrites de la montagne : « Il n’y a point de liberté sans lois. »
 
Axe 2 : La loi comme obstacle à la liberté
- D’un point de vue étymologique, la liberté, en tant qu’absence de détermination, est absolument niée par la loi qui est détermination.

- Le rejet de toute forme d’État et de toute forme d’autorité est nécessaire pour être libre. BAKOUNINE, Fédéralisme, socialisme et antithéologisme (1867) : « C'est l'Etat, c'est l'autel de la religion politique sur lequel la société naturelle est toujours immolée : une universalité dévorante, vivant de sacrifices humains, comme l'Église. »

- La loi défend les intérêts de la classe dominante.
Karl MARX, L'Idéologie allemande : l'Etat est un « instrument d'exploitation de l'homme par l'homme »
Selon Calliclès, la loi est une conspiration contre nature des faibles dans leur lutte contre les plus forts. Cf. PLATON, Gorgias.
Réponse : une liberté sans loi est préjudiciable à chacun et à tous.

SUJET 8: La nation relève-t-elle de l’utopie ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
 Nation : communauté humaine caractérisé par la conscience de son identité historique par l’unité linguistique, la communauté d’intérêts et la poursuite d’un idéal commun.
Relever de : être considéré comme, regardé comme …
Utopie: chimère, vue de l’esprit, illusion, ce qui ne peut pas être réalisé.

II – REFORMULATION
La nation en tant que communauté humaine éprouvant le désir de vivre ensemble, est-elle impossible à réaliser ?

III – PROBLEME A ANALYSER
La nation est-elle réalisable ?

IV – AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : La nation comme idéal
- La nation n’est pas une réalité matérielle mais un mot, un simple concept.
RENAN, Qu’est-ce qu’une nation ? « Une nation est une âme, un principe spirituel. »

- La nation apparait comme un slogan politique qui réussit à fédérer, pendant un certain temps, toutes les énergies et mentalités d’un pays autour d’un projet politique.
G. BURDEAU, Traité de la science politique : une nation, c’est un rêve d’avenir partagé. »

- L’expérience montre que la nation, même quand il semble exister, est fragile et susceptible à tout moment de s’effondrer.
E. RENAN, Qu’est-ce qu’une nation ? : « L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours. »

Axe 2 : La nation comme un projet réalisable
- L’expérience nous montre à travers les exemples d’Etats qui sont devenus des nations à la suite de siècles de communauté d’histoire, de guerre ou de religion que la construction de la nation est juste une question de temps et de volonté.
MAUSS (Marcel), La Nation : « Nous entendons par nation une société matériellement et moralement intégrée, à pouvoir central stable, permanent, à frontières déterminées, à relative unité morale, mentale et culturelle des habitants qui adhèrent consciemment à l’État et à ses lois. »
Ex. : les Etats d’Europe occidentale comme la France, l’Allemagne, l’Italie, ….

- Il existe objectivement des ingrédients naturels sur lesquels la nation peut se fonder à savoir les liens matériels ou ethniques des citoyens tels que la race, la langue, la religion.

- Qu’on le veuille ou non, la nation est l’aboutissement naturel d’un Etat en raison des relations que la vie sociale favorise et qui font disparaitre les clivages et différences.
Henri LEFEBVRE, De l’État : « la nation précède l’État ; elle est son berceau, elle fournit le territoire sur lequel s’exerce la souveraineté […] elle est le cadre naturel de la communauté politique.»
Réponse : La nation est un projet réalisable qu’il faut cependant continuellement protéger car il peut s’effondrer.

SUJET 9 : L’athéisme est-il une illusion ?

 I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Athéisme : Doctrine ou attitude qui nie l’existence de Dieu, qui ne croit pas en Dieu et par voie de conséquence, en la religion.
Illusion: Apparence trompeuse dénuée de la réalité, croyance fausse mais séduisante pour l’esprit.
II – REFORMULATION
La négation de l’existence de Dieu est-elle une apparence trompeuse ?

III –Problème
L’athéisme est-il fondé ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : L’athéisme comme réalité fondée
- On n’a aucune preuve matérielle de Dieu
LA BIBLE, Jean 1 :18 : « Personne n'a jamais vu Dieu » (version Louis Segond 1910)

- Les témoignages de philosophes ou de religieux au sujet de Dieu sont divers et contradictoires
XENOPHANE : « Les Ethiopiens font leurs Dieux noirs et avec le nez camus, les Thraces disent que les leurs ont les yeux bleus et cheveux rouges.  »
Charles de Secondat, baron de la Brède et de MONTESQUIEU, Lettres Persanes (1721) : « Si les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés. »
Ex. des différentes conceptions : théisme, déisme, panthéisme, ….

- L’existence malgré tout d’un Dieu personnel résulte plutôt de la déformation de la réalité pour nourrir l’impuissance voire la paresse de l’homme face aux réalités de la vie ou satisfaire des ambitions politiques.
FREUD, Malaise dans la civilisation: « Des êtres humains s'efforcent ensemble et en grand nombre de s'assurer bonheur et protection contre la souffrance au moyen d'une déformation chimérique de la réalité. » (Trad.fr. PUF, 1979) 

- La persistance du mal remet en cause la conception traditionnelle d’un Dieu bon et juste.
VOLTAIRE : « Dieu a fait l'homme à son image, mais l'homme le lui a bien rendu. » In Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, La Horla.

Axe 2 : L’athéisme est une apparence trompeuse
- L’idée de Dieu est partagée universellement tant dans le temps que dans l’espace par des peuples qui étaient pourtant séparés.

- Il existe nécessairement un créateur extraordinairement intelligent et parfaitement savant pour créer un monde aussi bien ordonné et scientifiquement étudiable.
Sully PRUDHOMME : « J’en arrive à me définir Dieu simplement : ce qui me manque pour comprendre ce que je ne comprends pas. »

- Dieu est l’idée du parfait que j’ai en moi, dont je suis l’image affaiblie  et qui existe nécessairement du fait que l’existence est comprise dans la perfection.
Cf. DESCARTES, Discours de la méthode, ‘‘l’argument ontologique.’’

- Dieu est une nécessité morale sans lequel l’homme glisse vers l’immoralité et l’animalité.
DOSTOÏEVSKI, Crime et châtiment : « Si Dieu n’existait pas, tout serait permis. »
Francis BACON : « Il est vrai qu'un peu de philosophie incline l'esprit de l'homme à l'athéisme, mais une philosophie profonde amène les esprits des hommes à la religion. » Essais, sur l'Athéisme.
Réponse : L’athéisme est une illusion.
Vous pouvez soutenir le point de vue contraire en toute liberté.

SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagné par la rationalité scientifique est-il un phénomène insolite ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Le regain de la foi religieuse : La recrudescence de la croyance en Dieu.
Rationalité scientifique : rigueur de la démarche scientifique.
Phénomène insolite : phénomène surprenant, inattendu.

II – REFORMULATION
 La recrudescence du phénomène religieux dans une  société profondément portée vers les sciences est-elle surprenante ?

III –PROBLEME
La religion a-t-elle sa place dans un monde scientifique ?

IV – AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : La religion semble être de trop dans une société scientifique
- En termes de démarche,  science et religion s’opposent car la première privilégie la démonstration et/ou l’expérience alors que la seconde repose sur la foi.
Charles DARWIN : « La science et le Christ n'ont rien à voir l'un avec l'autre, sinon dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence au moment d'accepter une preuve quelle qu'elle soit. » 

- La science apparait comme une déconstruction voire une abolition des vérités et fondements de la religion.
Cf. La loi des 3 états de l’esprit d’Auguste COMTE
BACHELARD, La psychanalyse du feu : « il n’y a pas de vérités premières mais des erreurs premières. »

- Avec les prouesses de la techno-science qui comblent les aspirations de l’homme, Dieu semble être réduit au chômage par la science.

Axe 2 : Face aux limites de la science, la religion s’offre à nous comme une panacée
- Sur le plan de la connaissance, il apparait évident que malgré l’effort de la science, certains phénomènes sont restés inexplicables.
KANT, Critique de la raison pure  « J’ai dû limiter le savoir pour lui substituer la croyance »

- Science et technique permettent de combler les besoins matériels de l’homme mais elles ne peuvent satisfaire la soif spirituelle et religieuse de ce dernier.
Francis BACON, Essais de morale et de politique (1597) : « Les troubles et l'adversité ramènent à la religion. »

- La religion apparait comme le remède aux clivages et angoisses nées dans nos sociétés du fait du développement désordonné et inhumain des sciences.
BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion : « Qu’on interprète la religion d’une manière ou d’une autre, qu’elle soit sociale par essence ou par accident, un point est toujours certain, c’est qu’elle a toujours joué un rôle social. »

- Science et religion sont complémentaires.
Albert EINSTEIN : « La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle. »
Louis PASTEUR : « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène. » (Ici, il pastiche BACON.)
Réponse : La résurgence de la religion dans un monde de rationalité scientifique s’inscrit dans l’ordre des choses.

SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activité caduque ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
Pratique religieuse : Respect et application (stricte) des règles et dogmes relatifs au sacré ou à la puissance divine par une communauté.
Activité caduque: Pratique dépassée, rétrograde, inactuelle, révolue, périmée.

II – REFORMULATION
La religion est-elle dépassée ?

III –PROBLEME
La religion a-t-elle de l’intérêt aujourd’hui ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : La pratique religieuse, une activité dépassée
- La croyance religieuse correspond à l’enfance de l’esprit dans le processus de connaissance.
Cf. Auguste COMTE et la loi des trois états dans Cours de philosophie positive.

- la religion va à contre-courant des lumières de la raison visant à démythifier et démystifier la nature.
Arthur SCHOPENHAUER, Parerga : « Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut de l'obscurité. »

- La religion étant pure illusion et fuite de responsabilité, la pratique religieuse est vide de sens.
FREUD, L'avenir d'une illusion : « Je suis en contradiction avec vous lorsque, poursuivant vos déductions, vous dites que L'homme ne saurait absolument pas se passer de la consolation que lui apporte l'illusion religieuse. »
Jean-Paul SARTRE : « La religion, c'est l'échappatoire de ceux qui sont trop lâches pour se reconnaître responsables de leurs propres destinées. »

- Il est nécessaire d’abandonner la pratique religieuse pour cultiver les sciences et la technique, seules valeurs contemporaines nécessaires à notre émancipation économique et matérielle.
MARX, Critique de la philosophie du droit de Hegel : « L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. »

Axe 2 : La pratique religieuse, une nécessité
- L’homme, en tant qu’être de conscience et de réflexion, ne peut qu’être religieux quand il se pose certaines questions sur l’origine de l’univers auxquelles il ne trouve aucune réponse.
Francis BACON, Essais, sur l'Athéisme : « Il est vrai qu'un peu de philosophie incline l'esprit de l'homme à l'athéisme, mais une philosophie profonde amène les esprits des hommes à la religion. »

- La civilisation technicienne censée répondre aux préoccupations sociales ne peut combler la multidimensionnalité de l’homme l’abandonnant notamment face à ses craintes et angoisses.
FREUD, Nouvelles conférences sur la psychanalyse : « La science en effet ne peut rivaliser avec elle [la religion], quand il s’agit d’apaiser la crainte de l’homme devant les dangers et les hasards de la vie ou de lui apporter quelque consolation dans les épreuves. »

- La religion apparait comme le remède aux problèmes de moralité et de cohésion dans nos sociétés modernes.
BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion : « Qu’on interprète la religion d’une manière ou d’une autre, (…), un point est toujours certain, c’est qu’elle a toujours joué un rôle social. »
Réponse : la religion a encore de l’importance aujourd’hui.

Commentaires
 

Sujet 1  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : Conscience animale et conscience humaine.
Problème : Peut-on assimiler la conscience animale à la conscience humaine ?
Thèse : La conscience humaine diffère de la conscience animale en ce que, contrairement au cerveau animal, le cerveau humain a des capacités illimitées.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement : (L1 – L10) « Comment n’être……de nature. » : Caractéristiques des cerveaux animal et humain.
2emouvement : (L11 - L12) « Radicale aussi…… conscience humaine. » : Différence de nature entre la conscience humaine et la conscience animale.

III/  Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.
Critique interne
Intention : Montrer la spécificité de la conscience humaine.
L’auteur commence par montrer les caractéristiques distinctives des différents cerveaux, animal et humain, pour mettre en exergue la différence de nature entre la conscience animale et la conscience humaine. Cette démarche démonstrative est en adéquation avec son intention. Toutefois, l’emploi de l’expression « conscience de l’animal, même le plus intelligent » pourrait susciter un débat.

Critique externe
Enjeu : La valeur de l’homme.
Enjeu problématisé : La conscience fonde-t-elle réellement la valeur de l’homme ?

 Références possibles
- Selon la philosophie classique, la conscience est l’essence de l’homme et fait sa dignité.
Descartes, discours de la méthode : « Je pense donc je suis. »
Pascal, Pensées (1670) : « L’homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. »

- La conscience n’est qu’un organe mal développé et secondaire.
Nietzsche, La volonté de puissance, livre troisième : Les données de la conscience « sont des phénomènes secondaires. »

- Avec la découverte de l’inconscient, la conscience perd sa place privilégiée.
Freud, Une difficulté de la psychanalyse, Essais de psychanalyse appliquée : « le moi n'est maître dans sa propre maison. » (Trad. Marie Bonaparte et Mme E. Marty.)

Sujet 2
I/ Eléments de l’introduction
Thème : L'existence de l'homme et des choses de la nature.
Problème : L'homme existe-t-il de la même manière que les choses de la nature ?
Thèse : Tandis que les choses de la nature n’existent qu'immédiatement, l'homme lui a une double existence.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement : « Les choses ... un être pour soi.» : La différence entre l'existence des choses de la nature et celle de l'homme.
2è mouvement : « Cette conscience de soi ... sa propre activité. » Les deux modes d'acquisition de la conscience de soi.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles
Critique interne
Intention : Montrer la supériorité de l'homme sur les choses de la nature.

Critique externe
Enjeu : La connaissance de l'homme.
Enjeu problématisé : la connaissance de l'homme se réduit-elle à la conscience de soi?

Références possibles
- Parce qu’il est capable d’affirmer son autonomie ou sa singularité existentielle en disant "je", l'homme reste de loin supérieur aux autres êtres de la nature.
KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique : « Posséder le “JE” dans sa représentation … élève infiniment l’homme au-dessus de tous les autres êtres vivants. »

- La conscience permet à l’homme de prendre conscience de lui comme d’un être distinct et supérieur.
 PASCAL, Pensées : « Penser fait la grandeur de l'homme. »

- L’homme est aussi sauvage et barbare que les autres animaux comme en témoignent ses rapports avec autrui (crimes, guerres, etc.)
FREUD, Malaise dans la Civilisation : « L'homme ... est un être qui compte au nombre de ses données instinctives, une bonne somme d'agressivité. »

- Le phénomène de la conscience est accessoire par rapport aux mécanismes biologiques du corps qui représente sa vraie nature.
NIETZSCHE soutient que la conscience n’est qu'un « épiphénomène ». C'est un organe qui s'est mal développé. Pour lui, les penseurs qui font prévaloir la 'conscience de soi au détriment de l'instinct et des désirs, en un mot au détriment de la « Volonté de Puissance », sont en réalité les faibles et les vaincus de la vie. Cf. NIETZSCHE, La volonté de puissance.

Sujet 3  
I/ Eléments de l’introduction
Thème : La fonction de l’oubli.
Problème : Quelle est la fonction de l’oubli ?
Thèse : L’oubli est un pouvoir actif qui permet de maintenir l’ordre psychique.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement : (L1 – L14) « L’oubli n’est pas………… L’étiquette. » : La fonction positive de l’oubli.
2e mouvement : (L14 - L17) « On en conclura……… à un dyspeptique. » : L’oubli comme condition du bonheur.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles
Critique Interne
Intention : Montrer la valeur de l’oubli.

Critique externe
Enjeu : Le bonheur de l’homme.
Enjeu problématisé : L’oubli est-il toujours la condition du bonheur ?
Références possibles
- L’oubli conditionne le bonheur.
- L'homme est naturellement enclin à oublier ou à fuir les souvenirs traumatisants qui lui causent du déplaisir faisant de l’oubli, une sorte de ‘‘ thérapie naturelle ’’ de l'esprit pour échapper aux éventuelles affections mentales (névroses, psychoses, hystéries) que pourraient causer ces événements.
FREUD, Psychopathologie de la vie quotidienne : « Un nom est oublié soit parce qu'il rappelle lui-même une chose désagréable, soit parce qu'il se rattache à un autre nom, susceptible de provoquer un sentiment désagréable. »

- L'oubli a fonction régulatrice de nos actions.
BERGSON insiste sur l’oubli qui nous est nécessaire pour rester au contact de l'action présente et oublier momentanément les "informations inutiles” à l'action présente.
« Si, comme nous le disions, la conscience retient le passé et anticipe l'avenir, c'est précisément, sans doute, parce qu'elle est appelée à effectuer un choix.» H.BERGSON, L’énergie spirituelle, Paris, PUF, 1959, p.12

- L’oubli comme défaillance de la mémoire.
PLATON présente l’oubli comme une sorte de déchéance ou d'échec qui consacre la chute de l'âme dans le corps après le choix de notre destinée et qui nous prive des vérités en contact avec lesquelles nous étions avant notre venue sur terre. Cf. La République. Livre X

Sujet 4  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : Le sens de la liberté.
Problème : La liberté réside-t-elle dans l'abstrait ?
Thèse : Si la liberté implique une volonté abstraite, elle se réalise dans le concret.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement : « Lorsque ... le concret. » La liberté comme fondement de toutes les valeurs est une réalité.
2è mouvement : « Nous voulons ... pour but » La liberté individuelle est tributaire de celle des autres.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique
Critique interne
Intention : Montrer que la liberté n'est pas abstraite, mais elle est concrète.

Critique externe
Enjeu : Le bonheur.
Enjeu problématisé : la liberté concrète qui implique nécessairement autrui est-elle la condition du bonheur ?

Références possibles
- L’homme ne s’épanouit qu’en vivant avec les autres
AR1STOTE, Le politique : « l’homme est un animal politique. »

- L’autre, loin de nous rendre heureux, constitue une barrière à notre affirmation.
Thomas HOBBES, Le Léviathan : « l'homme est un loup pour l’homme. »
FREUD, Malaise dans la civilisation : « l'homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour...mais un être qui compte au nombre de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. »
     Sujet 5  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : Liberté et lois.
Problème : A quelle condition la liberté de l'homme et la souveraineté de l’Etat peuvent être garanties ?
Thèse : Seule la soumission aux mêmes lois garantit la liberté de l’homme et la souveraineté de l'Etat.

     II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
- 1er mouvement : « J’aurais voulu vivre ... que l’Etat soit bien gouverné » : Nécessité de la soumission à la loi pour le citoyen et l’Etat.
- 2è mouvement : « Je n’aurais point voulu ...n’y sont point faits » : Nécessité de la conservation des lois établies.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.
Critique interne
Intention : Montrer que seule la loi sert de socle à une société organisée.

Critique externe
-  Enjeu : La liberté civile
- Enjeu problématisé: Qu’est-ce qui fonde la liberté civile ?

Références possibles
- La loi constitue le fondement de la liberté civile.
MONTESQUIEU, De l'Esprit des lois : « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent »

- Les lois de l’Etat sont le moyen privilégié des gouvernants pour dominer les masses.
Karl MARX, L'Idéologie allemande : l'Etat est un « instrument d'exploitation de l'homme par l'homme ».

- La loi dépouille l’homme de toute forme de liberté.
Mikhaïl BAK0UNINE, Fédéralisme, socialisme et antithéologisme : « C'est l'État, c'est l'autel de la religion politique sur lequel la société naturelle est toujours immolée : une universalité dévorante, vivant de sacrifices humains. »

Sujet 6  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : L’instinct d'obéissance
Problème : L'instinct d'obéissance favorise-t-il le plein épanouissement de l'être humain en société?
Thèse : L'instinct d'obéissance poussé à l'extrême transforme les hommes en « troupeaux humains » et conduit ceux qui commandent à se réfugier derrière ces artifices.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement :- « S'il est vrai ... opinion publique » : L'instinct d'obéissance conditionne l'homme dans tous ses actes.
 2è mouvement : « Si l'évolution ... bien public » : Les méfaits de l'instinct d'obéissance.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.
Critique interne
Intention : Dénoncer les méfaits de l'instinct d'obéissance dans l'épanouissement du genre humain.
Critique externe
- Enjeu : La liberté
- Enjeu problématisé : l'instinct d'obéissance est-il incompatible avec l'idée de liberté?

Références possibles
- Toute obéissance du peuple (les faibles) à la loi qui est l’émanation des gouvernants (hommes forts) est vécue comme une aliénation.
BAKOUNINE : « l’Etat est un vaste cimetière où viennent s’enterrer toutes les manifestations de la vie individuelle. »

- C’est la loi qui rend possible la liberté
J.J. ROUSSEAU, Du Contrat social : « L'obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté»
MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. »

- Sur le plan psychologique, la liberté s’impose comme obéissance au « Bon Sens » et non à celle du corps qui relève plutôt des passions et des « esprits animaux ». Cf. DESCARTES, Traité des passions

- Au plan religieux, obéir libère le croyant de toutes les pressions et angoisses et constitue une source de "cohésion sociale” et d’élan humanitaire pour le corps social. Cf. Henri BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion.

Sujet 7  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : L’origine de la justice
Problème : Quelle est la véritable origine de la justice?
Thèse : La justice a pour véritable origine le troc et la compensation.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
 1er mouvement : (L1 – L11) « La justice (l’équité)………… L’origine de la justice. » : Le troc et la compensation comme fondement véritable de la justice.
2e mouvement : (L11 - L14) « Parce que les hommes……… un actes non égoïste. » : Remise en cause de la vision commune de la justice.

III/  Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.
Critique interne
Intention : Critiquer la conception commune de la justice selon laquelle la justice est altruiste.
 Nietzsche à travers une démarche démonstrative explique ce qui selon lui est la véritable origine de la justice. Une telle démarche est en adéquation avec son intention. Toutefois, on peut noter que l’emploi de certaines expressions mercantiles (troc, échange, compensation) enlève à la justice son caractère éthique.

Critique externe
Enjeu : La morale
Enjeu problématisé : La morale doit-elle fonder la justice ?

Références possibles
- Les motivations égoïstes sont à la base d’actes justes.
      Aristote, Ethique à Nicomaque : il arrive que par égoïsme, « un homme … s’applique constamment à accomplir plus que tout autre des actes de justice, de tempérance, ou de toute autre vertu » IX, 8, 1168-1169b
     David Hume, Traité de la nature humaine : « C’est uniquement de l’égoïsme de l’homme et de sa générosité limitée, en liaison avec la parcimonie avec laquelle la nature a pourvu à la satisfaction de ses besoins, que la justice tire son origine.» Trad. A. Leroy, Ed, Aubier-Montaigne, 1973, pp. 612-613.

- Selon les philosophes du contrat, c’est par un acte d’auto-conservation donc égoïste que naît la société. Cf. Hobbes, Léviathan

- Le véritable fondement de la justice est la morale.
ROUSSEAU, Emile ou de L’Education : » Ce serait une trop abominable philosophie que celle où l’on serait embarrassé des actions vertueuses ; où l’on ne pourrait se tirer d’affaire qu’en leur controuvant des intentions basses et des motifs sans vertu. » Livre IV, Profession de foi du vicaire savoyard

- La justice doit reposer sur la moralité et non sur les circonstances occasionnelles.
Cf. La thèse de l’impératif catégorique[1] de Kant : « Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen. » Fondation de la métaphysique des mœurs in Métaphysique des mœurs, I, Fondation, Introduction, trad. Alain Renaut, p. 108.

Sujet 8  
I/  Eléments de l’introduction
Thème : Le fondement du gouvernement.
Problème : Le consentement est-il le fondement du gouvernement ?
Thèse : Ce n’est pas le consentement qui fonde le gouvernement mais plutôt la force.

II/  Eléments de l’étude ordonnée
Structure logique
1er mouvement : (L1 – L8) « En vain……grande autorité. » : La force comme fondement du gouvernement.
2emouvement : (L9 - L12) « Mon intention…… fondement du gouvernement. » : Le consentement ne peut être le fondement du gouvernement.

III/  Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.
Critique interne
Intention : Critiquer le consentement populaire comme fondement du gouvernement.
On peut reprocher à l’auteur le peu de rigueur dont il fait preuve dans l’argumentation. Il affirme qu’en vain on pourrait soutenir que tous les gouvernements sont ou devraient être fondés sur le consentement populaire. Et il ajoute avec insistance que les affaires humaines ne permettent pas un tel consentement. Mais, paradoxalement, il révèle qu’il n’a que fort rarement eu lieu et mieux, que là où il a eu lieu, il est sûrement le fondement le meilleur et le plus sacré de tous.

Critique externe
Enjeu : Le pouvoir politique.
Enjeu problématisé : Le pouvoir politique repose-t-il sur la force ?

Références possibles
- C’est la force qui contraint les hommes à vivre ensemble. La divergence de leurs intérêts rend illusoire le consentement populaire comme fondement de la société.
Hobbes, Léviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun. »

- Les hommes étant méchants, l’usage de la force est indispensable pour le maintien du souverain au pouvoir. Cf. Machiavel, Le Prince.

- Tout pouvoir établi sur la seule force physique risque d'être renversé par une force supérieure. Aussi, le droit seul doit fonder le pouvoir politique pour un pouvoir stable.
Rousseau, Du contrat social : « Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir. »

[1] L'impératif catégorique (ou apodictique) correspond à ce qui doit être fait inconditionnellement. Seules des actions dont la maxime sera conforme à ce principe seront morales. Il n'y a pas ici de fin instrumentale, l'impératif catégorique s'impose de lui-même sans autre justification.


𝐏𝐀𝐑𝐓𝐀
𝐆𝐄𝐑, 𝐂'𝐄𝐒𝐓  bien🙏🏾🙏🏾CHERS TOUS,
SI VOUS AVEZ CHEZ VOUS OU AUTOUR DE VOUS DES ELEVES QUI PRÉPARENT LE BACCALAURÉAT, 
Voici des épreuves de philosophie + corrections

Bonne chance!!


DES SUJETS DE PHILOSOPHIE CORRIGES
Un(e) candidat(e) qui le partage, que la chance lui sourit cette année!!!

 Dissertations
SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalité ?
SUJET 2 : Peut-on considérer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?
SUJET 3 : L’État est-il un mal nécessaire ?
SUJET 4 : Le pouvoir d’État est-il nécessairement violent ?
SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?
SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que règne la justice ?
SUJET 7: « La liberté consiste à ne dépendre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?
SUJET 8: La nation relève-t-elle de l’utopie ?
SUJET 9 : L’athéisme est-il une illusion ?
SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagné par la rationalité scientifique est-il
un phénomène insolite ?
SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activité caduque ? 

Commentaires
 
Sujet 1  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« Comment n’être pas frappé du fait que l’homme est capable d’apprendre n’importe quel exercice, de fabriquer n’importe quel objet, enfin d’acquérir n’importe quelle habitude motrice, alors que la faculté de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitée chez l’animale le mieux doué, même chez le singe ? La caractéristique cérébrale de l’homme est là. Le cerveau humain est fait, comme tout cerveau, pour monter des mécanismes moteurs et pour nous laisser choisir parmi eux, à un instant quelconque, celui que nous mettrons en mouvement par un jeu de déclic. Mais il diffère des autres cerveaux en ce que le nombre des mécanismes qu’il peut monter, et par conséquent le nombre des déclics entre lesquels il donne le choix, est indéfini. Or, du limité à l’illimité il y a toute la distance du fermé à l’ouvert. Ce n’est pas une différence de degré, mais de nature.
Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. »
Henri BERGSON, L’évolution créatrice.

Sujet 2
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
 « Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l’acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du corps humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu’il tire de son propre fond que dans les données qu’il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui- même, à se reconnaitre lui-même, dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l’enfant ; le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »
HEGEL, Esthétique (1835), Trad. S. JANKELEVITCH, Ed. PUF, PP. 21-22

Sujet 3  
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée
« L'oubli n’est pas seulement une vis inertiae (une force d'inertie), comme le croient les esprits superficiels; c'est bien plutôt un pouvoir actif, une faculté d'enrayement dans le vrai sens du mot, faculté à quoi il faut attribuer le fait que tout ce qui nous arrive dans la vie, tout ce que nous absorbons se présent tout aussi peu à notre connaissance pendant l'état de « digestion » (on pourrait l'appeler une absorption psychique) que le processus multiple qui se passe dans notre corps pendant que nous « assimilons » notre nourriture. Fermer de temps en temps les portes et les fenêtres de la conscience ; demeurer insensible au bruit et à la lutte que le monde souterrain des organes à notre service livre pour s'entraider ou s'entredétruire ; faire silence, un peu, faire table rase dans notre conscience pour qu'il y ait de nouveau de la place pour des choses nouvelles, et en particulier pour les fonctions et les fonctionnaires plus nobles, pour gouverner, pour prévoir, pour pressentir (car notre organisme est une véritable oligarchie). Voilà, je le répète, le rôle de la faculté active d'oubli, une sorte de gardienne, de surveillante chargée de maintenir l'ordre psychique, la tranquillité, l’équité. On en conclura immédiatement que nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans faculté d'oubli. L'homme chez qui cet appareil d'amortissement est endommagé et ne peut plus fonctionner est semblable à un dyspeptique (celui qui souffre d'une digestion difficile). »
NIETZSCHE, Généalogie de la morale

Sujet 4  
Dégagez CHERS TOUS,
SI VOUS AVEZ CHEZ VOUS OU AUTOUR DE VOUS DES ELEVES

Articles les plus consultés