vendredi 26 février 2021

Bourse en Italie pour les étudiants internationaux 2021 à l'Université de Turin

 


Bourse en Italie pour les étudiants internationaux 2021 à l'Université de Turin


Les candidatures sont invitées à postuler à l'Université de Turin pour le programme de Master. Il s'agit d'une bourse financée en Italie pour les étudiants internationaux. Bourse de l'Université de Turin en Italie Pour les étudiants internationaux couvrira vos frais de scolarité et autres dépenses pour les candidats méritants.

Les candidats appartiennent à n'importe quelle nationalité avec un diplôme de premier cycle peuvent postuler pour ces bourses du gouvernement italien.L'Université de Turin (en italien: Università Degli Studi di Torino, ou souvent en abrégé UNITO) est la plus ancienne université européenne.

Tous les cours sont disponibles pour étudier en Italie à l'Université de Turin Bourse de Master.

Bourse de l'Université de Turin en Italie Détails
Pays: Italie
Université: Turin University
Diplôme: Programmes de Master
Date limite: 30 avril 2020

Couverture financière
La bourse d'études internationale de l'Université de Turin couvrira les dépenses suivantes dans le cadre du programme de bourses telles que:

  • 9000 euros seront versés pour couvrir vos frais de scolarité
  • Étudiants méritants pour l'inscription, l'hébergement et les frais de subsistance

Nombre total de bourses
Il y a un total de 15 bourses de maîtrise en Italie pour les étudiants internationaux. La durée de la bourse de maîtrise est de 2 ans. Le nombre de bourses accordées est divisé pour chaque pays.

Critère d'éligibilité
Vous pouvez postuler pour la bourse Italie 2021 si vous:


  • Détenir une qualification valide obtenue dans un système d'enseignement étranger donnant accès à un programme d'études supérieures
  • N'ont pas la nationalité italienne
  • Ne résidez pas en Italie.
  • Assurez-vous que vous avez 29 ans ou moins
  • Les candidatures seront évaluées sur la base du test général GRE

Comment postuler pour une bourse en Italie

Vous devez faire une demande en ligne via le lien en ligne. Le lien vers la demande en ligne et le site Web officiel est indiqué ci-dessous. CLIQUEZ SUR LE LIEN ET ALORS ALLEZ L'APPEL pour 15 bourses de deux ans a.y. 2020-2021

CLIQUEZ ICI LIEN VERS LE SITE OFFICIEL DE BOURSES D'ÉTUDES EN ITALIE

10 Bourses pour Africains de l’université Grenoble Alpes en France 2021

 AccueilBourse pour la France

10 Bourses pour Africains de l’université Grenoble Alpes en France 2021

 10 Bourses Pour Africains De L’université Grenoble Alpes En France 2021



Ces bourses sont destinées aux étudiants étrangers et Africains pour étudier en France.


Données sur la bourse :

  • Année de la bourse : 2021
  • Pays : France
  • Organisme : Université Grenoble Alpes
  • Niveau d'étude : Master
  • Spécialité de la bourse : Mathématiques, Informatique
  • Montant de la Bourse : 8.000€
  • Date limite pour Postuler : 25 mai 2021


Organisme d'accueil :

  • Nom de la bourse : Bourses d'études Université Grenoble Alpes
  • Organisme : Université Grenoble Alpes


Description de la bourse :


L’Université Grenoble Alpes, à travers son laboratoire d’excellence (LabEx) Persyval, offre des bourses de Master pour attirer les excellents candidats pour la deuxième année de ses Masters reliés aux disciplines de Persyval : Informatique, Contrôle, Mathématique et Traitement du Signal.

Ces bourses de 8000€ sont destinées à soutenir les excellents étudiants dont les revenus sont insuffisants pour couvrir leur frais et qui veulent obtenir un Master de l’Université de Grenoble Alpes et ensuite candidater à un programme de doctorat dans l’un des laboratoires associés à Persyval-lab.


Tous les excellents candidats sont invités à candidater. Un maximum de 10 bourses seront allouées par année académique.


Ce programme sélectif de bourses pré-doctorales est destiné aux étudiants qui souhaitent s’inscrire un M2 (deuxième année de Master) à l’Université de Grenoble Alpes (UGA) et qui expriment un intérêt fort pour réaliser une thèse dans un des laboratoires de Persyval.


Groupe Cible :

Pour tous les groupes.


Pour postuler cliquez sur le lien  Postulez ici maintenant       

Pour plus d'informations visitez le Site officiel de la bourse

Bourse universitaire Bilkent en Turquie, entièrement financé pour étudiants internationnaux

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Bourse universitaire Bilkent en Turquie, entièrement financé pour étudiants internationnaux

Bourse universitaire Bilkent en Turquie, entièrement financé






L'Université Bilkent accepte les candidatures pour des bourses entièrement financées en Turquie. Les bourses de l'Université Bilkent sont attribuées à des étudiants du monde entier pour poursuivre des programmes de maîtrise ou de doctorat. Programmes d'études. Opportunities Circle présente une excellente opportunité de bourses dans laquelle les étudiants peuvent étudier en Turquie et peuvent faire un MPhil ou un doctorat. à l'Université de Bilkent. Les bourses sont entièrement financées pour le programme de maîtrise et de doctorat et des bourses partiellement financées sont offertes pour le programme de licence. les bourses vont de 20% à 100%.

Bilkent University est une université privée à but non lucratif située à Ankara, dinde. Il vise à créer un centre d'excellence dans l'enseignement supérieur et la recherche et également l'une des principales universités de recherche en Turquie. Il offre également la bourse la mieux payée de Turquie. Bilkent University inscrit presque 12500 Etudiants pour masters & Ph.D. Bourses d'études. La Turquie est l'une des destinations d'études à l'étranger les plus recherchées pour tous les étudiants du monde, alors ne manquez pas cette chance d'étudier en Turquie et profitez de cette bourse.

Voici plus de détails sur la bourse de l'Université Bilkent

Durée:

  • Programme BS: 4 ans (8 semestres)
  • Programme de maîtrise: 2 ans
  • Programme de doctorat: 3-4 ans

Champs offerts:

Programme de premier cycle:


  • Culture et littérature américaines
  • Architecture
  • Archéologie
  • Communication et conception
  • Ingénierie informatique
  • Chimie
  • Langue et littérature anglaises
  • Économie
  • Ingénierie électrique et électronique
  • Beaux-Arts
  • Conception graphique
  • Architecture d'intérieur et design environnemental
  • Relations internationales
  • Ingénieur industriel
  • Système d'information et technologies
  • La musique
  • Biologie moléculaire
  • Mathématiques
  • La gestion
  • Science politique et administration
  • Psychologie
  • Philosophie
  • La physique
  • Tourisme et gestion hôtelière
  • Design urbain et architecture de paysage


Programmes d'études supérieures

  • Architecture
  • Archéologie
  • Administration des affaires
  • Chimie
  • Ingénierie informatique
  • Interprétation de conférence
  • Curriculum et instruction avec certificat d'enseignement
  • Économie
  • Économie de l'énergie
  • Ingénierie électrique et électronique
  • Histoire
  • Architecture d'intérieur et design environnemental
  • Affaires internationales et politique publique
  • Ingénieur industriel
  • La loi internationale
  • Loi
  • LL.M en droit et économie
  • LL.M en droit privé et droit public
  • Médias et design
  • Science des matériaux et nanotechnologie
  • Mathématiques
  • Ingénierie mécanique
  • Biologie moléculaire et génétique
  • Études médiatiques et visuelles
  • La musique
  • Neuroscience
  • Philosophie
  • Science politique
  • Psychologie
  • La physique
  • Politique et programme de sécurité
  • Littérature turque
  • Enseigner l'anglais comme langue étrangère

La date limite est juin 2, 2021

Couverture financière: entièrement financé

Les rites dans la gestion de la crise de succession présidentielle des années 1980 au Cameroun

 Le présent article montre l’influence des rites politiques dans la gestion de la crise de succession des années 1980 au Cameroun. Il rend compte de la manière dont la ritualisation politique a contribué à annoncer, à retarder et à gérer la lutte autour du pouvoir au Cameroun. De fait, les différents protagonistes se sont affairés à mobi­liser un certain nombre de « mises en scène », de « rites d’interaction », et de « rites d’investiture » pour légitimer leur monopole du pouvoir suprême en accom­pagnant cette ingénierie rituelle d’un certain nombre de liturgies et de contre litur­gies politiques. Cette ritualisation politique concurrente et conflictuelle aux effets de violence symbolique certains a été mobilisée non seulement pour confondre l’ordre républicain mais aussi restaurer la légalité républicaine en matière de préséance entre le président démissionnaire dorénavant chef du parti unique et le Chef de l’État qui lui succède.

Guerre ouverte entre le Maire de la ville de Yaoundé et le Receveur départemental des Domaines du Mfoundi ?

 Guerre ouverte entre le Maire de la ville de Yaoundé et le Receveur départemental des Domaines du Mfoundi ?

Sur ces deux correspondances, le Maire de la ville de Yaoundé Luc Messi ATANGANA programme une vente aux enchères des véhicules mis en fourrière et restés sans réclamation le 27 février prochain. En réponse, Desiré Pius NGONO, receveur départemental des Domaines du Mfoundi demande à ce dernier de surseoir à cette vente car selon lui, ne relève pas de la compétence du Maire de ville de Yaoundé.
Selon vous, qui a donc raison ?

JEAN MICHEL NITCHEU TACLE SAUVAGEMENT SON CAMARADE JOSHUA OSIH

 intégralité du message

“ Je suis surpris et choqué par cette initiative de charbon qui ne peut qu'attiser le feu dans la crise qui n'a que trop duré dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest.
Surpris du fait que cette pétition intervient longtemps après que le SDF depuis 2016, par la voix de l'honorable Joseph Wirba à la tribune de l'Assemblée nationale, avait déjà attiré l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le problème anglophone et que par la suite, les députés du SDF ont réclamé à maintes reprises et en vain l'inscription de la crise anglophone à l'ordre du jour des sessions parlementaires.
Je marque mon étonnement devant la démarche de certains collègues députés signataires qui semblent se soucier de leurs intérêts personnels, égoïstes et égocentriques au détriment des populations du nord-ouest et du sud-ouest. À date, l'Assemblée nationale n'a jamais débattu de cette question en séance plénière. Encore moins l'inscrire à l'ordre du jour d'une seule session parlementaire. Les députés du SDF ont d'ailleurs bloqué toute une session parlementaire en novembre 2017 pour exiger l'inscription de la crise anglophone à l'ordre du jour.
Je suis choqué que ceux qui se sont sans cesse opposé à la démarche des députés du SDF pour que soit inscrit à l'ordre du jour des sessions parlementaires, signent cette pétition alors que l'Assemblée nationale aurait pu prendre des résolutions à l'issue d'un débat en séance plénière.
C'est hallucinant de voir une pétition aussi abjecte dans le contenu, être signée par des collègues députés entre deux sessions parlementaires et de surcroît à moins de deux semaines de l'ouverture de la session de mars prochain.
Le SDF, à travers les différentes résolutions prises à l'issue des sessions du Comité exécutif national, a toujours prôné le dialogue politique inclusif entre les différents protagonistes du conflit afin de trouver une issue pacifique à la crise actuelle. Position relayée par ses élus au Parlement. Il est incohérent et paradoxal de prôner le dialogue politique inclusif et en même temps demander l'extradition de certains protagonistes. En tant que Député de la Nation et du fait de l'absence de tout débat parlementaire sur cette crise, j'appelle une fois de plus le gouvernement à trouver une solution rapide et pacifique à cette crise qui n'aurait pas dû être. Demander l'extradition de nos compatriotes vivant aux États-Unis ne résoudra absolument rien à cette crise qui requiert des solutions politiques et non militaires ou de force.
Cette pétition pieuse et caricaturale initiée et signée par des chevaliers intéressés de la méthode forte est un catalogue de simples slogans sans application prévisible au vu du contexte actuel de la crise. Des membres du Congrès américain se sont exprimé sur la question anglophone. Ils demandent au Président Joe Biden de tenir compte des conventions internationales en matière des droits de l'homme avant toute prise d'initiatives concernant le Cameroun notamment tout ce qui a trait à la crise anglophone.. Si les camerounais en errance dans le monde pour avoir pris des positions politiques sollicitent la protection de leur pays d'accueil afin qu'on leur accorde l'asile politique, qu'il puisent en bénéficier. La maltraitance et la répression feroce dont ils font l'objet chaque fois qu'ils ont exprimé des positions divergentes à celles du gouvernement en sont la cause. Plusieurs militants du SDF et ceux de l'opposition en général ont, par le passé, bénéficié de la protection de leur pays d'accueil du fait qu'ils étaient régulièrement embastillés a l'issue des manifestations publiques pacifiques. Actuellement au Cameroun, près de 150 personnes se trouvent en prison pour avoir exprimé leur opinion.
Toute assistance, d'où qu'elle vienne, allant dans le sens de demander à Yaoundé de promouvoir une démarche politique pacifique de sortie de crise est la bienvenue.
Fait à Douala le 25 février 2021
Hon. Jean Michel NINTCHEU
Député”

Le scoop de la matinale de vendredi... LES AVOCATS SUISSE DE LA LEAGUE PROFESSIONNELLE DE FOOTBALL DEMANDENT À LA FIFA DE SANCTIONNER LA FECAFOOT

 L’information est contenue dans un courrier adressé hier à la sénégalaise, Fatma Samoura, secrétaire général de la FIFA.

Agissant pour le compte de la LFPC, les avocats suisses du cabinet Morgan demandent à la FIFA de dénoncer l’ingérence du gouvernement dans les affaires de la FECAFOOT qui est passible de sanctions à la suite de la correspondance du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Ils écrivent: “ La Ligue considère que le Comité exécutif déchu de la FECAFOOT, en prenant à son compte l’organisation des championnats professionnels du Cameroun, viole manifestement l’Ordonnance puisque la Ligue a été rétablie dans l’ensemble de ses compétences jusqu’à droit connu sur le fond de la procédure TAS 2020/A/7513.
En application de l’article 14 al. 1 lit. a) des Statuts de la FIFA, les associations membres de la FIFA ont pour obligation « d’observer en tout temps les Statuts, règlements, directives et décisions des organes de la FIFA ainsi que celles du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) prises en appel sur la base de l’art. 57, al. 1 des Statuts de la FIFA ». En ne respectant pas l’Ordonnance, le Comité exécutif déchu de la FECAFOOT viole les Statuts de la FIFA.
Finalement, la Ligue considère que le courrier du 24 février 2021 du Ministre de l’Administration Territoriale du Cameroun viole manifestement l’article 14 al. 1 lit. i) des Statuts de la FIFA qui prévoit que les associations membres doivent « diriger leurs affaires en toute indépendance et veiller à ce qu’aucun tiers ne s’y immisce » ; toute ingérence d’un tiers entraîne des sanctions à l’encontre de l’association membre en vertu de l’article 14 al. 3 des mêmes Statuts.”.
Ils demandent également à la FIFA d’empêcher le lancement du championnat par la FECAFOOT de SEIDOU BOMBO Njoya prévu ce week-end.
Rappellons que Le TAS a donné jusqu’à ce vendredi 26 février 2021 au à la FIFA pour donner sa position sur la FECAFOOT.

Source: BORIS BERTOLT

Bourse de Licence, Master, Doctorat, Recherche du gouvernement coréen

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Bourse de formation du Gouvernement australien 2021/2022

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en ligne en gestion clinique de la douleur.

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jeudi 25 février 2021

Bourse du gouvernement Chinois 2021/2022 à l' université tsinghua

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Bourse du gouvernement mauricien pour africains 2020/2021

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Discours de maurice Kamto le 10 février 2020

 Le principal opposant au régime de Yaoundé dénonce un engagement politique de façade de la part des jeunes. Dépourvu de sincérité…

Dans son discours à la jeunesse ce jeudi 11 février 2021, le président du Mouvement la renaissance du Cameroun (MRC) a déploré le manque de sincérité dans l’engagement politique des jeunes. Il leur les appelle à être plus des acteurs, que des accompagnateurs du destin de leur pays.


Le principal opposant au régime de Yaoundé dénonce un engagement politique de façade de la part des jeunes. Dépourvu de sincérité, quand ils ne se laissent pas simplement instrumentaliser à des fins politiques


«La jeunesse camerounaise doit être célébrée. Elle doit être consciente que rien ne se fera dans notre pays sans elle. Son engagement politique ne doit plus être un engagement tiède. Elle doit être un engagement total parce que l’avenir dépend d’elle, et l’avenir est à elle. Elle ne peut plus s’engager simplement pour faire semblant. Et pour que l’engagement ne soit plus simplement une manière de faire foule pour aller à des meetings, ou à des moments de rassemblements, chaque jeune camerounais qui ne s’est pas encore inscrit sur les listes électorales, doit le faire le plus rapidement possible dès demain. C’est très beau d’être nombreux aux meetings. C’est encore plus important d’avoir sa carte électorale parce que de cette façon, et de cette façon-là seulement, vous pouvez peser sur l’avenir de votre pays en choisissant les dirigeants que vous voulez», a lancé Maurice Kamto.



 

Une jeunesse dynamique

Le président national du MRC est résolument conforté dans l’idée que le destin du Cameroun se fera avec cette jeunesse sur laquelle il mise pour éventuellement accéder au pouvoir

discours du président de la république le 31 décembre 2020

 Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Vous comprendrez, j’en suis sûr, que je commence ce message traditionnel en vous parlant de l’irruption, sur notre planète, de la pandémie du corona virus. A cet égard, l’année 2020 restera certainement dans les mémoires comme une année sombre, marquée par des centaines de milliers de morts à travers le monde.

Comme la quasi-totalité des pays, le Cameroun a été touché. Peut-être moins gravement que d’autres Etats. Malgré nos efforts, le COVID-19 a endeuillé de nombreuses familles et provoqué de graves difficultés dans le fonctionnement de notre économie et de notre société.

Je saisis cette occasion pour saluer de nouveau le dévouement de nos médecins, infirmiers et, de façon générale, de notre personnel de santé, grâce auquel de nombreuses vies ont pu être sauvées et continuent de l’être.

Il est peut-être trop tôt pour essayer de tirer les leçons de ce douloureux épisode qui, d’ailleurs, se poursuit. Est-il nécessaire de rappeler que l’actuelle pandémie n’est pas la première et que l’Histoire nous a appris que des épidémies ont anéanti des populations entières : la plus récente s’étant déclarée au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Faut-il y voir la responsabilité de l’homme, coupable d’exploiter sans modération les ressources naturelles de la planète et de se livrer sans cesse à des conflits générateurs de massacres et de maladies, ainsi qu’à des expériences pour développer des armes nouvelles ? La question doit, je crois, être posée. Quelle que soit la réponse, c’est le mérite de notre époque d’avoir clairement soulevé le problème de la relation entre l’homme et son milieu naturel. C’était, me semble-t-il, l’objectif de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique dont les recommandations restent d’actualité.

Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas pour autant dormir sur nos lauriers. J’ai personnellement constaté que la plupart de nos concitoyens ne respectent plus les mesures de protection édictées par le Gouvernement.

Au moment où, partout ailleurs, l’on constate une deuxième vague de l’épidémie, couplée à l’apparition d’une nouvelle souche du virus plus contagieuse, je vous exhorte de nouveau à porter vos masques, à vous laver régulièrement les mains et à faire appel à un médecin ou à tout autre personnel de santé au cas où des symptômes apparaissent. C’est le seul moyen de préserver les vies et de freiner la propagation du virus.

Mes chers compatriotes,

L’attention que nous avons dû porter à la situation sanitaire ne nous a pas empêchés de nous consacrer aux autres tâches essentielles liées à la gestion de notre pays, c’est-à-dire :

- assurer la sécurité et la paix sur toute l’étendue de notre territoire national ;

- consolider notre processus démocratique,

- enfin, poursuivre la réalisation de notre programme de développement sur les plans économique, social et culturel.

Depuis quelques années, notre pays fait face à des menaces venant de l’extérieur, notamment à notre frontière orientale et dans la partie septentrionale de notre territoire.

Dans le premier cas, il s’agit de bandits de grands chemins, attirés par des proies faciles que constituent de paisibles éleveurs et leurs troupeaux.

Dans le second, ce sont désormais des raids isolés de Boko Haram ou des tentatives d’attentats-suicides confiés à des adolescents. La vigilance et l’action efficaces de nos forces de défense et de sécurité ont fait diminuer sensiblement les actes de ces criminels.

La situation est différente dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés, entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. C’est ainsi que, périodiquement, ils attaquent des communautés isolées et également des établissements d’enseignement pour dissuader les parents d’y envoyer leurs enfants. La liste est déjà longue des exactions et des crimes qu’ils ont commis. L’un des plus odieux est celui qui a eu lieu récemment à Kumba et qui s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres.

Ce crime qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni. Tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice. D’ores et déjà, l’opinion publique, et particulièrement celle de nos deux régions concernées, peut se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que ces soi-disant « sécessionnistes » ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. C’est peu dire que la tuerie de Kumba a suscité l’indignation générale.

C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes.

Pourtant, notre Gouvernement n’a jamais cessé d’apporter la preuve de sa volonté d’ouverture et de dialogue en libérant par exemple de nombreux ex-sécessionnistes et en facilitant leur réinsertion dans la société.

D’autre part, après la tenue du Grand Dialogue National, il a accéléré la mise en œuvre d’une ambitieuse politique de décentralisation qui comporte notamment, pour nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’accession à un statut spécial tenant compte de leurs spécificités et de leurs aspirations.

J’exhorte de nouveau les jeunes enrôlés dans les bandes armées à sortir de brousse et à regagner les centres de Désarment, Démobilisation et Réintégration (DDR) afin de retrouver, comme leurs autres jeunes compatriotes, une vie normale.

L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a que trop porté préjudice à notre pays. Notre démocratie permet l’expression pacifique de toutes les opinions, mais dans le respect des lois et règlements. Sinon, la paix et la stabilité seraient menacées.

C’est le lieu de se féliciter de l’attitude patriotique de ceux de nos concitoyens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui, non seulement, coopèrent de plus en plus avec les forces de défense et de sécurité, mais aussi entreprennent de lutter courageusement contre ces bandes armées. Ils ont pris conscience que ces gens-là n’agissent pas dans l’intérêt des populations.

Je voudrais également saluer ici la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir de protection de l’intégrité du territoire nationale, des personnes et des biens. Elles méritent le respect et la considération de tous. Je les encourage à persévérer et à demeurer une force républicaine, respectueuse des droits humains.

Par ailleurs, l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée « marches pacifiques ». Grâce à la maturité du peuple camerounais, ces marches ont heureusement été peu suivies.

Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ?

C’est précisément le cas au Cameroun où le processus démocratique se déroule selon les dispositions de notre Constitution et selon les règles fixées par nos lois. La période récente en a donné un bon exemple :

- en mars 2018, le mandat des sénateurs est renouvelé ;  

- en octobre 2018, le Chef de l’Etat est élu avec une très large majorité ;

- en février 2020, des élections législatives ont lieu, assurant au Gouvernement une majorité confortable à l’Assemblée Nationale ;

- à la même date, les élections municipales mettent fin au système des délégués du gouvernement dans les grandes villes, désormais gérées par des maires élus ;

- en décembre 2020, les élections régionales viennent de compléter les dispositions prévues dans le processus de décentralisation.

Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais, projet initié dès mon accession à la magistrature suprême et qui a conduit, quelques années plus tard, à l’institution du multipartisme.

A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature.

Pour ma part, je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques.

Mes chers compatriotes,

Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève.

Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021.

C’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d'Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que de l’Extrême-Nord.

Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué.

Néanmoins, il apparaît qu’en dépit des difficultés, l’économie camerounaise a conservé une certaine capacité de rebond. Grâce à l’appui de nos partenaires internationaux et, dans l’hypothèse d’un recul de la pandémie, il est alors permis de penser qu’une reprise est possible dans les mois à venir.

Dans cet esprit, je voudrais maintenant appeler votre attention sur le lancement récent de notre Stratégie Nationale de Développement (SND) qui remplace le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme.

La Stratégie Nationale de Développement définit les grands axes de notre planification jusqu’en 2030. Ce document tire les leçons des expériences passées et fixe de nouveaux objectifs pour la décennie à venir, notamment une transformation structurelle de notre économie et un développement inclusif.

Il conviendra donc de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la persistance du secteur informel. Il faudra également s’efforcer d’atteindre un taux de croissance de 8 % en procédant à une transformation structurelle de notre économie et en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Ainsi, nous conserverons toutes les chances de parvenir à l’émergence à l’horizon 2035.

Bien entendu, nous poursuivrons par ailleurs la mise en œuvre de notre politique de développement social qui a été définie au début du septennat en cours, qu’il s’agisse de l’emploi des jeunes, de l’éducation, de la santé et de la famille.

Telles sont, mes chers compatriotes, les grandes lignes de l’action que, malgré les difficultés, le Gouvernement s’est employé à mettre en œuvre au cours des derniers mois et qu’il va poursuivre dans les prochaines années. Celles-ci seront cruciales pour notre marche vers l’émergence.

J’ai la conviction que nous pourrons atteindre nos objectifs, à condition que nous acceptions de faire les efforts nécessaires et d’entreprendre les réformes indispensables.

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève n’a pas été une année facile. Nous avons dû relever de nombreux et importants défis. Nous devons rester, comme par le passé, unis et déterminés. Le peuple camerounais a toujours montré qu’il était à la hauteur des enjeux qui le concernent. Il faut s’en féliciter.

Bonne et heureuse année, à toutes et à tous.

Vive la République !

Vive le Cameroun !

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