Notre rédaction a reçu cette correspondance d'un des membres du mouvement OTS, pour galvaniser les troupes et donc toute la corporation.
Bonne lectureMr le premier ministre, chef du gouvernement. Le pays traverse des moments très dangereux sur le plan éducatif. La gangrène a changé de forme puisque les enseignants subissant les menaces sont rentrés dans les salles de classes pour certains, et pour les plus honnêtes, ont totalement abandonné les salles de classes de peur de détruire ce qui sera irréparable. Aucun ENSEIGNANT frustré ne peut mener à bien son devoir. Il serait donc mieux pour le gouvernement s'il veut arrêter le cancer, soit de résoudre le plus rapidement possible les revendications des enseignants, soit, si cela est impossible, de rentrer dans un dialogue avec les enseignants en leur donnant une date limite pour la résolution définitive de leurs soucis faute de quoi la grève recommencera de plus belle, car c'est plus facile de contrôler ce qu'on voit que ce qu'on ne voit pas. Si cela est aussi impossible je vous conseille vivement d'arrêter l'évolution des cours sur tout l'étendue du territoire pendant que les solutions sont recherchées car, les dégâts causés par le mauvais enseignement sont presque irréversibles. On ne menace pas les enseignants. C'EST le début d'une guerre dont nul ne peut réellement évaluer les dégâts, ni dans l'espace, ni dans le temps. Je vous suggèrerai donc en fin monsieur de nous laisser exprimer notre souffrance d'une manière morale et éthique, ceci sera pour notre nation un rideau ouvert pour une nation plus éclairée, pourvue que les solutions soient au rendez-vous. L.P.P
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