jeudi 17 mars 2022

Comment soutenir le bureau national OTS, n'hésitez pas de partager

Bonne lecture
🚨urgent!!!🚨

A L'ATTENTION DES ADHÉRENTS ET SYMPATHISANTS DU MOUVEMENT OTS

une plateforme de collecte non obligatoire a été mis sur pied à l'adresse http://ots.al-infotech.cm dont l'objectif principal est d'aider financièrement en toute transparence, le bureau de travail d'OTS. 

Le depot minimum c'est 100 frcs.
Comment contribuer
1ère etape: allez à l'adresse http://ots.al-infotech.cm
2eme étape: sélectionner votre montant que vous voulez deposer(minimum 100frcs)
3ème étape: après avoir cliqué sur valider la commande, vous entrez les détails de votre facturation(nom, prenom, numéro, boite poste, société, etc... NB: INVENTER SI POSSIBLE VOTRE CODE POSTAL, ADRESSE MAIS NE LAISSEZ PAS LE CHAMP DE TEXTE VIDE) puis vous cliquez sur *payer*  
4ème etape: une fenêtre apparaît vous demandant ainsi de cocher votre mode de paiement(généralement OM ou MOMO) puis vous insérer votre numéro ensuite vous validez. 
5ème etape: suivez tout simplement les instructions. si avez un peu de chance une fenêtre pop up va apparaître directement vous demandant ainsi de saisir votre code secret et valider la transaction ou alors vous serez obligé d'aller saisir #150# ou *126# dans l'application appel téléphonique. 

En cas d'indisponibilité de la plateforme en ligne, faites le dépôt directement sur l'un des numéros suivants 
- MOMO: 651316896(LIPEM II HUBERT MIGUEL)
- OM: 656374848(ONANA VINCENT DE PAUL)

Un enseignant du secondaire écrit à un Universitaire.

Bonne lecture
Ji décidé ce soir dans un style du quartier de m'adresser à Owona Nguini 

Voilà la dépêche dont je lui ai déjà fait parvenir un exemplaire 
 Lisez 
👇👇👇👇
Dépêche  terre à terre d'un enseignant adressée à Owona Nguini Mathias Éric dans le langage et le style quartierzart .

Tous Mes respects ma grand🙏🙏🙏

Waaaaaaaa grand frère grand prof  Owona Nguini 
Waaaaaaaa ma grand  

Depuis quand tu as commencé à avoir le foléré aux yeux ?

Grand frère c'est un enseignant qui te parle stp enlève le béton que tu as mis aux oreilles là et écoute moi abeck🙏🙏
Waaaaaaaa grand frère comment tu peux dire que OTS est une structure structuro-manipulo-destabiloso-pouvoir-de-yaoundé norrr grand frère ?
Ma grand c'est quoi ces gros mots que tu emploies pour nous jeter en pâture à notre bourreau ?
Ma grand qu'est ce que nous en savons des choses du pouvoir laba en haut ?
Grand frère tu n'as pas vu notre collègue HAMIDOU qui est mort dans la misère et plusieurs autres collègues dans la même situation ?
Waaaaaaaa grand frère donc nous avons mal fait de réclamer ce qui nous revient  de droit ?
Waaa grand dis nous alors ce que nous devions faire pour revendiquer .
Grand ,  tout ce que tu as dit là est ce qu'on  a piraté ta bouche ou alors c'est vraiment toi  enseignant qui puisse dire des choses comsa ?
Je dis hein ma grand est ce que toi tu peux enseigner sans salaire , sans avancements et sans primes et ce pendant des années  ma grand ?
Waaaaaaaa grand frère pourquoi toi aussi tu prends les flèches contre nous pourtant on comptait sur toi pour nous défendre ?
Grand frère donc nous aussi n'allons pas bâtir nos.vies ?
Pourquoi tu fais ça mon  tonton ?
Te voilà déjà  dans l'association des fils de fils de avec les Mebe'e Ngoh fils, René Gilles Sadi fils Fame Ndongo fils ,owona fils pour nous broyer ? Est ce que c'est alors bien ?
Waaaaaaaa grand frère dans votre réunion là quand les autres boivent leur liquide rouge dans la tasse toi tu bois ta part dans la carafe ?
Yeuch grand frère tu parles de quel opposant tapis dans l'ombre ? 
Comment tes lunettes là ne voient que des choses bizarres grand frère ?
Grand est ce que nous sommes Venus sur terre vous regarder manger et prendre les miettes que vous nous balancez en fonction de la météo de vos humeurs ?
En tout cas grand frère rassure toi il n'y a personne qui nous instrumentalise . 
Ok puisque tu veux savoir la composition du bureau de OTS  ou savoir quelle est sa structuration-structuro- structurée je vais donc  te donner les noms des leaders de OTS bureau National invisible 

PREDIDENT : 181 MILLIARDS DE FRC CFA

VICE PRÉSIDENT : statut particulier révisé de l'enseignant

SECRÉTAIRE. Rappel de tous nos avancements

TRESORIER . Bulletin de solde 

CEBSEUR:  nos primes d'encadrement psychopédagogique des cpo 

COMMISSAIRE AUX COMPTES:. Les rappels des enseignants affectés et détournés par les DRES

MEMBRES ET SYMPATHISANTS DE OTS :: tous les enseignants du Cameroun du Nord au Sud de l'Est à l'ouest 

OBSERVATEURS .les enseignants traîtres et lâches .

Grand frère vas leur donner ces noms des leaders de OTS 

En attendant  c'est CRAIE MORTE grand frère vous allez seulement nous tuer le tour ci . 

Espèce de kongolibon comsa . 

Cordialement .

Un CPO dans un lycée bilingue sans enseignant en section anglophone depuis 3 ans

UN ENSEIGNANT ÉCRIT AU FILS SOUS-PRÉFET DE MEBE NGO'O QUI MENACE SES COLLÈGUES

Bonne lecture
🔴🔴UN ENSEIGNANT ÉCRIT AU FILS SOUS-PRÉFET DE MEBE NGO'O QUI MENACE SES COLLÈGUES

Lisons 👇👇👇

Lettre ouverte à Monsieur NGO'O MEBE Jean-Philippe, sous-préfet de Dibombari.

Cher compatriote! J'ai perdu l'éloquence et la verve quotidiennes dont on me reconnaît parce que je m'adresse à un individu sans scrupule ni vergogne. Vous ne méritez aucun respect d'un enseignant quel que soit son statut.
Je suis enseignant, diplômé de l'une des huit écoles normales supérieures que compte le Cameroun. J'ai lu avec émoi votre lettre n°89/2022/L/C16.01/BAG non datée et dans laquelle, d'un ton martial comme vous en avez l'habitude, vous avez servi l'injonction aux chefs d'établissements scolaires secondaires publics, de vous rendre compte de la reprise ou non des cours dans un délai de 72h.
N'allons pas très loin : d'abord qui parle ? Vous oubliez que la condition dans laquelle vivotent les enseignants aujourd'hui est aussi la conséquence des multiples détournements de vos parents ? J'allais oublier de dire que 04 mois après que votre père, alors ministre délégué à la défense ait été jeté en prison pour détournement des milliards, votre mère l'a directement rejoint pour un regroupement familial inédit, accusée elle aussi des mêmes faits. Vos parents ont jusqu'à présent des distributeurs de billets de banque à domicile, et l'argent du petit déjeuner mensuel d'un seul de vos cadets équivaut les revenus mensuels de 40 enseignants de catégorie A. D'ailleurs votre maman a voulu incinérer les liasses de billets de banque quand elle s'est aperçue de la présence des enquêteurs à domicile. Vous êtes le fruit d'une reproduction sociale, en réalité vous ne devriez même pas oser parler en public car le fils d'un braqueur est un futur braqueur. A votre place, je n'aurai jamais levé le doigt aux noms des pouvoirs qui me sont conférés pour me prononcer sur un sujet aussi délicat. Utilisez les mêmes pouvoirs qui vous sont conférés pour intimer l'ordre au régisseur de la prison de Nkondengui de libérer vos parents, ou alors vous collez la paix aux enseignants qui n'ont aucune leçon de morale à recevoir de vous.
La dette sociale de cette catégorie de fonctionnaires vis à vis de l'État est de 200 milliards, ça ne vaut même pas le parc automobile de vos parents, vous pouvez toujours aider l'État à solder cette dette, c'est un geste symbolique, ça ne vous coûte rien absolument. 
#OTS jusqu'à la gare de Dibombari.

mercredi 16 mars 2022

Voici qui justifie la crise des enseignants actuelle au Cameroun

Tu veux te faire muter on te demande 200.000(mariés et nouveaux lauréat) 400.000 pour tout autre enseignant sans couloir au minesec. Pour avoir ton rappel des 2/3 et 1/3 on t'exige 30% de ton dû difficilement travaillé.Tu fais 3 mois d'enseignement on te donne 800fr de primes. Tu choisis potentiellmement sur 10 régions les 3 premières, on t'affecte à ton 9e choix.tu déposes ton dossier au minfopra on retire des pièces pour que tu ailles refaire ces mêmes pièces pour remplir les caisses de l'État, et celà n'aboutit jamais.Finalement l'éducation sépare des mariages favorise l'infidélité,exclavagise l'enseignant et le clochardise le maintien en location toute sa vie et traumatise ce dernier . l'enseignant perd sa valeur et sa notoriété il perd l'envi de vivre.les enseignants sont des vendeurs ambulants ils sont ridiculisés et endommagé dans leur intégrité.trop c'est trop. l'argent ou rien*

mardi 15 mars 2022

Technique d'enlèvement d'enfants À VOTRE ATTENTION ⚠️ !!!* *POST SÉRIEUX!!*

Bonne lecture
*À VOTRE ATTENTION ⚠️ !!!* 
*POST SÉRIEUX!!*

Il y aurait une nouvelle technique d'enlèvement d'enfants. Les kidnappeurs roulent sur des motos ou dans des voitures. Ils percutent l'enfant ciblé et, devant tous les regards, se précipitent pour le secourir en demandant aux témoins d'informer les parents qu'ils sont dans un tel hôpital. 
Plus jamais l'enfant ne sera retrouvé. 
Vigilance s'il vous plaît. Même les adultes pourraient en être victimes. 
Prudence !!!
Si nous sommes temoin d'une telle scène, interposons-nous et empêchons les de partir avec l'accidenté(e). Il est mieux d'attendre les sapeurs pompiers.
Prière de transmettre l'information. Dieu protège nos enfants.

jeudi 10 mars 2022

CRISE L'ENSEIGNANT,A PROPOS DE LA PRÉCAUTION BUDGÉTAIRE SUR LES SALAIRES ET AUTRES ACCESSOIRES DE SOLDE DES ENSEIGNANTS

Bonne lecture
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*A PROPOS DE LA PRÉCAUTION BUDGÉTAIRE SUR LES SALAIRES ET AUTRES ACCESSOIRES DE SOLDE  DES ENSEIGNANTS* : Ou l'expression de l'amateurisme complotiste de ceux qui nous gouvernent.

( _Ne lisez pas...si vous n'aimez pas la lecture...mais ne vous plaignez plus d'être toujours à la traîne de ceux qui prennent la peine de lire_ )

 *Par Valère Bertrand BESSALA,* 
 _Administrateur Civil._ 

Le Président de la République avait raison de les appeler '' les apprentis sorciers'' dans son discours du 27 février 2008, aux lendemains des émeutes dites de la faim. Les aînés au Gouvernement sont méchants, cyniques, inhumains. Ces adeptes de ''l'inertie'' ont poussé leur cynisme et leur méchanceté tellement loin, qu'ils se sont ligués pour instaurer une précaution budgétaire sur les salaires et les accessoires de traitement des personnels des Enseignements Secondaires et de l'Education de base.

C'est avec un certain effroi que, comme tous les Camerounais, je l'ai découvert dans la lettre de monsieur le Ministre d'Etat Secrétaire Général à la Présidence de la République, en date du 7 mars 2022, répercutant à Monsieur le Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, *les Très Hautes Directives du Président de la République autorisant la levée, par le Ministre des Finances, du ''blocage de précaution budgétaire'' sur le ministère de l'Education de Base et le ministère des Enseignements Secondaires.* Ce fait semble être passé inaperçu au sein de l'opinion publique et même dans la communauté des enseignants. Et pourtant, c'est dans cette épistole que l'on pourrait trouver réponses à plusieurs questions que l'on se pose  sur l'atmosphère de travail au sommet de l'Etat, ainsi que les intentions sournoises des uns et des autres en général, et sur la situation des Enseignants en particulier.

Mais pour une bonne compréhension, il importe de s'attarder sur quelques préalables notionnels, notamment sur la signification de cette précaution budgétaire qui semble-t-il, serait la clé explicative de tous les malheurs des enseignants, avant que de se poser quelques questions rhétoriques dont les réponses s'imposent d'elles mêmes.

 *Qu'est-ce qu'une précaution budgétaire?* 

Opérons quelques petites précisions notionnelles. Qu'est-ce qu'une précaution budgétaire ?

 *...une mesure prudentielle...* 

Une précaution budgétaire est une *mesure prudentielle* prise par l' autorité en charge du budget *consistant à rendre indisponible une fraction des crédits ouverts* par la Loi de Finances. Elle intervient dans la phase de l'exécution du budget, après adoption définitive de la Loi de Finances au Parlement, dans le but de constituer une réserve de précaution. *Elle a une périodicité annuelle, probablement reconductible* au cas où les motifs ayant concouru à son institution persistent. Dans la pratique budgétaire en France par exemple, elle n'excède généralement pas 1% des crédits ouverts à titre de dépenses de personnels et 3% en moyenne pour les autres dépenses.

 *...une mesure de sauvegarde et d'urgence...* 

Instituée pour constituer pour le Gouvernement, une enveloppe de crédits plus facilement mobilisable afin de *lui permettre de faire face aux aléas susceptibles de survenir* en cours de gestion, la précaution budgétaire est donc une mesure de sauvegarde et d'urgence. 

 *Les objectifs incidents et corollaires de la précaution budgétaire...* 

Avant que de descendre dans l'analyse de l'application abjecte de cette technique budgétaire à ces deux chapitres de l'Education, il ne serait pas superflu de préciser que la mesure de précaution budgétaire, au delà de la constitution d'une réserve de précaution qui vise à garder intacte la capacité de l'Etat à pourvoir aux dépenses pressantes, urgentes et inéluctables, a trois(3) autres objectifs incidents et corollaires :
- Elle contribue à la '' *responsabilisation* '' des gestionnaires qui sont astreints à une obligation d'établir la programmation de leurs dépenses en gardant à l'esprit et en tenant compte de ce que les crédits mis en réserve, ne seront pas disponibles ;
- Elle vise à susciter chez les ordonnateurs des chapitres faisant l'objet d'une précaution budgétaire, *une capacité d'''auto assurance ministérielle''* , au cas où la dépense tendrait à devenir plus dynamique en cours d'exécution du budget ou alors au cas où des mesures nouvelles seraient mises en œuvre au cours de l'année budgétaire ;
- Et enfin, elle permet au Gouvernement de se donner une plus grande capacité de *faire face aux besoins de solidarité interministérielle* .

 *La responsabilité spécifique des ministres de l'Education...face à une précaution budgétaire...* 

Le plus important, lorsqu'une mesure de précaution budgétaire est prise, est que les responsables de programmes de chaque ministère concerné doivent se retrouver dans l'obligation d' *établir une programmation budgétaire dérogatoire à la programmation initiale* , afin de tenir compte de la réserve instituée et pesant sur leurs chapitres. Ils peuvent être à tout moment soulagés par le ministre en charge du budget qui peut en cours d'exercice, décider du ''dégel partiel''  ou non des crédits, programme par programme, afin de faire face par exemple, à des dépenses inéluctables.

 *Posons-nous les bonnes questions...* 

Posons nous donc les questions essentielles, les questions qui comptent. 

Qui a ordonné la mise sous précaution budgétaire des chapitres de l'Education de base et des Enseignements Secondaires ? Pourquoi le chapitre de l'Enseignement supérieur en a été exempté ? Est-ce parce que les enseignants du Supérieur sont moins nombreux ou parce que leur gestion est déjà passablement ordonnée ? Depuis quand ou combien de temps cette précaution est-elle exécutée sur ces deux(2) chapitres du budget ? Sachant qu'elle obéit au sacro-saint principe de l'annualité budgétaire, comment et par qui cette précaution a t-elle été renouvelée d'année en année, au point où l'on peut constater un gel de plus ou moins dix ans des crédits liés aux dépenses des personnels enseignants ? Pourquoi seulement avoir choisi ces deux (2) chapitres alors même que d'autres ministères existent et gèrent au quotidien et ce de manière fluide et sans entrave, la solde de leurs personnels ?

 *Poursuivons le questionnement.* 

A admettre même par extraordinaire que cette précaution budgétaire n'est pas le fait d'une conspiration contre l'institution Suprême du Cameroun,...qu'est ce qui justifie que le ministre de l'Education de Base et celle des Enseignements Secondaires n'aient pas conçu et élaboré respectivement des programmations dérogatoires à celle initiale, afin de parer au contre coup de cette précaution ? Il se serait agi à titre d'exemple, de programmer chaque année, et par à coup, la liquidation de ces dépenses de personnels de leurs secteurs, par ordre de priorité et de demande. Comment expliquer que pendant cette période de gel, des liquidations de dépense de personnels enseignants aient été pourtant opérées au faciès, à coups de corruption et par voie de réseaux ? D'où venait cet argent? Dans quels programmes le prenait-on?

 *De l'incompétence et de l'égoïsme des ministres de l'Education...* 

Pourquoi n'avoir pas fixé une quotité annuelle des crédits liés aux dépenses de personnels et exposables à la précaution budgétaire ? Cela aurait permis d'établir un ratio de liquidation annuel de ces dépenses. Fort de ce que ces deux(2) chapitres de l'Education figurent parmi les budgets les plus importants de la Loi de Finances, est-ce donc à dire que les chefs de ces départements ne se seraient contentés égoïstement que de leurs  dépenses de lux et de villégiature dans le pays au détriment de la survie même de ceux qui fondent l'existence et la raison d'être de leurs portefeuilles ministériels?

 *Même les guerres ne peuvent justifier cette ignominie...* 

Partant du fait que la réserve budgétaire est constituée lorsque l'Etat encourt une situation de cessation de paiement, ou pour être moins alarmiste, un risque de ne pouvoir pas honorer ses obligations régaliennes ou le service de sa dette surtout extérieure,... pourquoi avoir continué à recruter massivement et à tout va, si l'Etat se sentait déjà dans l'incapacité prochaine de garantir le pain quotidien aux agents déjà en situation d'emploi ? 

Sachant pertinemment que les dépenses de guerre (Boko Haram et  les sollicitations sécuritaires dans les deux (2) régions saxonnes du pays) sont faiblement supportées par les impôts, d'où vient-il que l'on ait procédé au gel total des dépenses liées aux personnels enseignants sans possibilité de desserrement ? Puisque la dette de l'Etat aux Enseignants remonte à près de dix(10) ans. 

 *Et même si c'est le Président de la République lui même qui l'avait autorisée...* 

Si tant serait que la prise de cette mesure aurait reçu l'aval du Président de la République, pourquoi ne lui avoir pas pas fait voir toutes les facettes et conséquences (notamment sociales) à moyen et long terme sur ces personnels et sur le pays?

 *Tous coupables...* 

Des questions et des questions dont les réponses ne dédouanent pas ceux qui nous dirigent. Tout porte à croire que le Président de la République a encore été trompé. Mais à quelles fins? La conspiration a savamment fait son nid. Et les conspirateurs ont déjà commencé à se mordre la queue. Puisque le Chef de l'Etat est resté muet et imperturbable, malgré les remous, malgré les marches et sorties des élèves dans les rues qui ont jusqu'ici mobilisé plus que certains partis politiques dans leur bouillonnement burlesque. 

 *Après le test...l'action...* 

L'on comprend donc que la mesure inopportune qui avait été prise pendant la Coupe d'Afrique des Nations, de ramener le temps de l'Ecole à 13 heures, n'était qu'un t'est que les conspirateurs faisaient dans le but de commencer à échauffer les leviers de ce GRAND DÉSORDRE qu'ils allaient organiser dans le milieu de l'Education... mieux encore à travers les deux(2) principaux ministères qui non seulement portent le plus de personnels, mais surtout dont l'impact des dysfonctionnements est le plus à même provoquer une onde de choc suffisamment électrocutive, dans toutes les strates de la vie sociale et de la société.

 *L'avant dernière carte du complot...* 

Ma conviction profonde est que la précaution budgétaire sur les salaires et traitement des accessoires de solde des Enseignants, est l'avant dernière carte que les conspirateurs ont abattue. La dernière carte il l'a tienne encore entre leurs mains...mais...mais...mais apparemment le Président de la République la connaitrait déjà... peut-être qu'une fin de mois sonnera bientôt qu'aucun agent de l'Etat ne verra son salaire viré... peut-être qu'un matin une voix autre que notre très Illustre et Grand Berger, nous parlera de lui à la Bourguiba... peut-être... peut-être...qui sait?

Il aime agir sur le tard. Il est un adepte de la stratégie du pourrissement...attendre.... attendre...juste le temps d'être totalement certain de ce qu'il sait déjà...et puis... FRAPPER !!!

 *OTS/TCT* 
 _Bravo...si vous avez lu...le  SurHomme ne le devient qu'à travers ses lectures et les douleurs de ses expériences._

DÉCLARATION DU PRESIDENT NATIONAL DU MRC SUR LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE ET LE CLIMAT SOCIAL DÉLÉTÈRE QUI PREVALENT ACTUELLEMENT AU CAMEROUN

Bonne lecture
DÉCLARATION DU PRESIDENT NATIONAL DU MRC SUR LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE ET LE CLIMAT SOCIAL DÉLÉTÈRE QUI PREVALENT ACTUELLEMENT AU CAMEROUN
 
Mes chers compatriotes,
Depuis 2018, le pouvoir en place avait fait de l'organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) le but ultime de son action. Après de nombreuses péripéties, dans la douleur, l'événement a finalement eu lieu en janvier dernier. Mais il a été marqué par un drame humain sans précédent dans l’histoire de cette compétition continentale : le décès de plusieurs personnes au stade d’Olembe, dans des circonstances sur lesquelles toute la lumière n’a pas été faite et les responsabilités établies. En mon nom propre et au nom des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), j'adresse aux familles des victimes mes sincères condoléances, et aux blessés un prompt rétablissement.
 
La CAN 2021/2022 avait été pensée par le pouvoir pour être une drogue susceptible de faire oublier au petit peuple les méfaits et les tares multiples du régime et les maux qui minent leur quotidien. Malheureusement, l'effet de cette drogue, a été annihilé tant par le drame d'Olembe ci-dessus rappelé que par les résultats mitigés des Lions Indomptables qui, en s’arrêtant en demi-finale, n’ont pas fait mieux que leurs aînés en 1972, contrairement aux fanfaronnades des soutiens aveugles du pouvoir. Ce drame et cet insuccès ont occasionné un réveil social douloureux, au lendemain de la gueule de bois.

Ainsi, en attendant le bilan financier de cet événement qui a saigné notre pays, on peut constater avec les nombreux foyers de tensions sociales que le miracle espéré s’est transformé en un mirage qui ne résiste pas devant la réalité brutale de la vie ordinaire des Camerounais. En effet, à peine le rideau retombé sur cette CAN, divers problèmes plus sociaux cruciaux rappellent qu’ils n’ont pas disparu avec ce tournoi de football, bien au contraire ils se sont exacerbés. Les Camerounais demeurent confrontés notamment aux problèmes de la vie chère conséquence entre autres de la flambée des prix des denrées de premières nécessité et de la baisse du pouvoir d'achat, dans un pays qui n’a pas connu d’augmentation générale des salaires depuis de nombreuses années ; des coupures incessantes et intempestives d'électricité et d'eau ; de la clochardisation des personnels du secteur de l’éducation qui a fini par provoquer la grève en cours des enseignants.

A ces problèmes sociaux, il faudrait ajouter la persistance des crises sécuritaires dans la région de l'Extrême-nord toujours confrontée aux attaques, certes désormais très sporadiques de la secte Boko Haram, dans l'Est avec les incursions épisodiques des rebelles Centrafricains, et les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest où se poursuit une guerre fratricide.
 
I/ Sur la flambée des prix, l’érosion du pouvoir d'achat et le phénomène de la vie chère, aggravé par un chômage endémique
 
Le 09 novembre 2021, le groupement patronal GICAM alertait le gouvernement sur l'urgence d'ouvrir une concertation franche avec le secteur privé, notamment les importateurs, pour anticiper sur les mesures urgentes à prendre afin d’endiguer la hausse généralisée des prix des matières premières et du fret. L'organisation patronale, annonçait que ses membres seraient incapables, au-delà du 1er janvier 2022, de continuer à mener leurs activités si le gouvernement ne réagissait pas promptement à son appel au secours.
 
Mais, muré dans son arrogance habituelle, le pouvoir n'avait pas jugé utile d'engager la concertation sollicitée. Il a décidé unilatéralement, par un acte du ministre des Finances daté du 16 novembre 2021, d’une décote de 80% du coût du fret, valable jusqu’au 28 février 2022 et renouvelable le cas échéant. Cette mesure bureaucratique, qui fut immédiatement rejetée par le patronat qui la trouvait bien en deçà de leurs attentes, s'est avérée très rapidement inopérante. Ainsi, faute d'avoir accepté de dialoguer avec les chefs d'entreprises, qui sont pourtant les premiers concernés par les fluctuations des prix sur les marchés internationaux, le gouvernement a créé lui-même les conditions d'une inflation généralisée des prix dans le pays. Les entreprises n'ont pas vocation à subventionner les prix des denrées et des biens.  Il était prévisible qu'elles répercuteraient sur le consommateur final la hausse du coût du fret et des matières premières.
Avec la flambée des prix, certains produits sont devenus non seulement excessivement chers, mais de plus en plus extrêmement rares sur le marché au point où l’on assiste à un certain rationnement d’une denrée de première nécessité comme l'huile. Les mises en scène médiatiques maladroites du ministère du commerce n’ont eu aucun effet sur l'envolée des prix. Le poids et le prix du pain sont une parfaite illustration de l'incapacité et de l'impuissance du gouvernement face à la cherté de la vie qui enfonce en particulier les couches de population les plus pauvres déjà minées par une pauvreté structurelle. Ceux qui travaillent dur, prennent des prêts auprès des banques ou se tournent vers les usuriers et hypothèquent leurs maigres biens pour survivre ou créer de pites activités de débrouillardise sur lesquelles ils paient des taxes, voire des impôts. Quant à ceux qui ont fabriqués le siphonage des fonds publics, notamment à partir du chapitre 94 ou de la fameuse ligne 65 du budget de l’Etat géré par le ministre des Finances, ils nagent dans une opulence indécente et l’impunité. Certains ont montré l’étendue de leur mépris pour les Camerounais et leurs souffrances dans un salon VIP au stade Olembe lors de la CAN.
La répercussion brutale de la hausse vertigineuse des prix des matières premières et du fret sur les prix à la consommation est ressentie d'autant plus violemment que le pouvoir d'achat des Camerounais est aujourd'hui très faible.

Selon une étude de l'Institut National de la Statistique (INS) menée entre 2016 et 2021 et rendue publique le 23 février 2022, dans un contexte de stabilité des salaires nominaux disponibles, "le niveau général de prix a progressé de 9,2% en 5 ans ». Dans la même période, les salaires n'ont pas évolué. La conséquence directe de cette réalité est la baisse significative du pouvoir d'achat des ménages au moment où l'institut constate une inflation galopante visible à travers la hausse des prix des produits alimentaires (+12,5%), des articles d’habillement et chaussures (+10,6%), du logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+8,4%), des restaurants et hôtels (+12,8%) et des transports (+6,4%).
(https://www.google.com/amp/s/www.investiraucameroun.com/index.php/gestion-publique/2402-17553-pouvoir-d-achat-en-5-ans-les-prix-augmentent-de-9-25-au-cameroun-alors-que-les-salaires-stagnent-ins/amp)
L'étude de l'INS, que l'on ne peut pas soupçonner d'être manipulée à des fins de déstabilisation du régime, révèle qu'en l'absence d'augmentation des salaires, le pouvoir d'achat actuel des ménages Camerounais ne leur permet pas de faire face à l'inflation.
Cette situation socioéconomique qui démoralise les familles camerounaises est aggravée par le non emploi, le sous-emploi et le chômage endémique qui frappent durement les jeunes, malgré les emplois fictifs qu’annonce année après année le Président de la République en fonction. En effet, depuis un certain temps il fait état de la création chaque année d’environ cinq cent mille (500. 000) emplois dans notre pays. Il n’y a pas besoin d’études statistiques pour constater qu’il s’agit d’une supercherie tant le désœuvrement de nos jeunes s’étale au grand jour sur les trottoirs de nos villes et dans tous les lieux de perdition. A la vérité, Monsieur Paul BIYA et son gouvernement sont les seuls à savoir qui, quand ou dans quels secteurs ces emplois sont créés.  
 
II/ Sur les coupures fréquentes, intempestives et prolongées d'électricité et d'eau
 
En plus de l’insécurité due au conflit armé et aux attaques des groupes terroristes, l’insécurité alimentaire menace notre pays. Selon le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA)-Cameroun, la famine plane sur près d’un million de personnes dans la région de l’Extrême-nord devenue au fil des ans une région martyr de la pauvreté dans notre pays. Comme les autres régions confrontées au conflit armé, elle cumule tous les maux, le phénomène de la vie chère qui frappe l’ensemble du pays venant ainsi accroître l’extrême vulnérabilité des populations de cette région.
Depuis le début des années 2000, le Cameroun est plongé dans une grave crise énergétique caractérisée par des délestages permanents des réseaux d'électricité à travers le pays. Pourtant le potentiel énergétique du Cameroun est estimé à environ 25000 MW. Le gouvernement affirme la capacité énergétique installée dans le pays à 1500 MW et projette porter celle-ci a 5000 MW d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, il dit devoir investir 6000 nouveaux milliards de francs CFA. Or il a déjà englouti plusieurs milliers de milliards dans la construction de barrages, notamment le barrage-réservoir de la Mapé, le barrage hydroélectrique de Mekin, le barrage hydroélectrique de Memve'ele, le barrage hydroélectrique de Mokolo sans aucun résultat probant. C'est d'ailleurs l'occasion d'exiger un audit parlementaire - technique, financier et judiciaire - de tous ces projets dont il y a tout lieu de penser qu'ils ne sont en réalité que des éléphants blancs. Comme dans plusieurs autres secteurs, les politiques publiques énergétiques du gouvernement ont échoué, et ce n’est pas la construction en cours du barrage de Nachtigal que l’on présente comme la solution miracle à nos problèmes énergétiques qui changera significativement la donne. Ceci n'est point un jugement de valeur mais bel et bien un constat : nonobstant des investissements colossaux, le pays reste plongé dans le noir. Les quelques ménages connectés au réseau électrique sont excédés par les coupures intempestives et les baisse de tension qui pourrissent leur vie, abiment leurs petits appareils électriques ainsi que leurs aliments achetés à prix d’or et gardés
 dans les congélateurs. Les industries ne se bousculent pas dans le pays faute d’énergie disponible en quantité et de façon continue, et celles qui sont déjà installées n’en peuvent plus des interruptions des chaines de production faute d’électricité, les plus vulnérables étant les petites entreprises individuelles ou familiales qui ne peuvent pas se payer le luxe de fonctionner sur des groupes électrogènes.
Or notre pays dispose du deuxième potentiel hydroélectrique du continent africain. Sa position géographique lui offre des opportunités dans l’exploitation d’autres sources d’énergie telles que le solaire.
Parallèlement au grave déficit d'énergie électrique, le pays, qui dispose pourtant d’un bassin hydrographique dense avec des fleuves importants qui le traversent de part en part, est quasiment en rupture d'approvisionnement en eau potable tant dans les agglomérations urbaines que dans les zones rurales. Dans toutes les villes, y compris la capitale, Yaoundé, et la métropole économique, Douala, les taux de connexion au réseau d’eau potable est dérisoire, les populations se contentent d’expédients tels que les puits insalubres ou l’eau des marigots alentour, voire celle destinée au bétail. La résurgence des maladies dites « de la saleté » telles le choléra qui sévit depuis le début de l’année 2022 dans la région du Littoral traduit plus que tous les discours les méfaits d’une gouvernance indifférente au sort des populations abandonnées à la pauvreté qui s’aggrave d’année en année. La privatisation hasardeuse et dans des conditions opaques de la SNEC, la compagnie historique d’adduction et de distribution d'eau potable du pays, a débouché sur un scandale sur lequel il faudra faire toute la lumière et établir les responsabilités. Les contrats de fourniture d’eau et d’électricité signés pars les Camerounais clients des sociétés prestataires dans ces domaines leur infligent une double peine, car, d’une part, ces contrats de fourniture sont transformés en contrat de coupure, d’autre part, ils sont devenus consentement à l’arnaque dans la mesure où même en l’absence de consommation d’eau ou d’électricité ils doivent néanmoins régler les factures au risque de se voir imposer des pénalités ou de tout simplement de constater le retrait du compteur. Comme pour l'électricité, la politique publique d'accès à l'eau du régime en place depuis quarante ans est un échec consternant et révoltant.
 
III/ Sur la grève des enseignants
 
Voilà bientôt près de trois semaines que les enseignants sont en grève au Cameroun, confrontés à la roublardise permanente du pouvoir face à la revendication légitime du respect de leurs droits par leur employeur qu'est l'État. Ayant la preuve que les leaders de leurs différents syndicats s'étaient compromis, individuellement et collectivement, les enseignants du secondaire ont décidé de prendre leur destin en main à travers l'opération « On a Trop Souffert » (OTS). On découvre, médusé, l'ampleur de leurs souffrances psychologiques et morales qui supportent en silence depuis des décennies, du fait de la gabegie d’un régime RDPC qui n’a aucun sens moral ni aucune inhumanité. Les récits des enseignants dont certains travaillent sans salaires depuis plus de dix ans ou n'ont perçu aucun droit sur leurs avancements depuis vingt-huit ans est simplement insupportable. On savait que la forte implication des enseignants dans la lutte pour l’avènement des libertés et de la démocratie au Cameroun au début des années 1990 en avait fait la cible privilégiée du régime qui décida de leur clochardisation. Détruire cette catégorie de travailleurs, socle d’une classe moyenne alors émergente était devenue une obsession pour ce régime. On n'est pas loin de penser que le régime en place a décidé, planifié et exécuté avec un cynisme assumé le martyr des enseignants. Ailleurs les enseignants sont choyés en raison de leur rôle essentiel dans la formation de l'Homme, du citoyen, du travailleur, du créateur des richesses et même des futurs dirigeants. Il faudrait qu’un jour des élèves camerounais arrivés à des positions élevées dans la société, écrivent admiratifs et reconnaisants à leurs instituteurs, enseignants du secondaire, voire du supérieur, ces mots d’Albert Camus à son instituteur, Louis Germain, après son prix Nobel de littérature en 1957 :  « Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur, mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève ».
Comment comprendre qu’alors même que des enseignants flétris par la souffrance et le mépris manifestaient leur colère, le gouvernement ait préféré distribuer aux autorités préfectorales une quarantaine de véhicules tout terrain flambant neufs, dont chacun coûte plusieurs dizaines de million de FCFA ? Cela montre clairement qu’une scolarisation de la jeunesse camerounaise n’est pas la priorité du gouvernement en place. Les salaires, avancements et autres avantages financiers des fonctionnaires et agents de l’Etat, dont font partie les enseignants toutes catégories confondues, étant inscrits au budget de l’Etat chaque année, d’où vient-il qu’on ait accumulé des arriérés de près de 200 milliards et que les enseignants aient à s’humilier, supplier, tempêter pour obtenir ce qu’il leur est dû ?
Maintenant que les élèves, conscients que leur avenir est en jeu dans cette grève des enseignants, sont descendus dans les rues, les « Très Hautes Directives de MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE » se souviennent qu’on pouvait trouver « une enveloppe de 2,7 milliards de FCFA qui servira au paiement des arriérés dus aux enseignants mobilisés pour la correction des examens officiels organisés par l’Office du Baccalauréat du Cameroun au titre des sessions de juin 2020 et 2021 ». On a choisi une tête d’épingle là où il s’agit de s’attaquer à un éléphant. Les arriérés dont il est question sont le plus important des problèmes des enseignants. On ne parle pas de ceux qui travaillent depuis 30 ans sans  matricule ni salaire, de ceux qui ont 60 mois d’arriérés, des nombreuses primes et indemnités impayées, de leur problème de logement etc.
Monsieur HAMIDOU, enseignant au Lycée de Beka, mort le 08 mars à Jimeta au Nigeria faute de moyens pour se payer des soins, parce qu’il était sans numéro matricule dans la fonction publique et sans salaire depuis dix (10) ans, restera la figure emblématique de cette société camerounaise déshumanisée où l’on peut regarder les gens souffrir pendant de longues années et mourir dans l’indifférence totale de ceux qui sont censés veiller au bien-être de tous.
Si le pouvoir en place veut vraiment régler en profondeur l’épineux problème de la grève des enseignant, il devra le prendre à bras le corps.
Il faut rappeler, au cas où cela aurait échappé au gouvernement, que pour le moment les enseignants réunis sous la bannière citoyenne de OTS ne revendiquent ni une augmentation de leurs salaires modiques ni une quelconque amélioration de leurs conditions de travail. Ils réclament, après près de trente ans pour certains, simplement le paiement de leurs droits, de leurs salaires, avancements etc.
A titre personnel et au nom des militants et sympathisants du MRC, je ne peux qu’être entièrement solidaire des objectifs légitimes et des modalités pacifiques de la grève des enseignants grévistes sous la bannière OTS.
Le régime-RDPC ne respecte que les catégories professionnelles qui concourent à la terreur des populations, afin qu'il s'éternise au pouvoir. Aux hommes et femmes qui appartiennent à ces catégories professionnelles qui exercent une répression politique aveugle sur les citoyens pour bénéficier égoïstement de privilèges, je voudrais leur rappeler que, s'il ont oublié que ce sont des instituteurs, enseignants du secondaire et des universités qui ont fait d'eux ce qu'ils sont devenus aujourd'hui, qu'ils aient un moment de lucidité pour se réaliser que le devenir de leurs progénitures ou descendance dépend du respect et de la reconnaissance que la société accorde aux enseignants, à tous les enseignants sans exception.
C'est l'occasion pour moi de condamner fermement le tour répressif que le régime  veut donner à la grève légitime et pacifique des OTS, et qui n’épargnerait pas les élèves qui ont l’outrecuidance de s’inquiéter de leur avenir scolaire. Il sera tenu pour seul responsable de tout incident qui pourrait survenir à cause du recours à la force pour étouffer les revendications légitimes et pacifiques des enseignants, et désormais aussi les protestations des élèves.
Au regard de la sortie du syndicat des enseignants du primaire et du communiqué rendu public par le syndicat des enseignants du supérieur le lundi 7 mars 2020, le mal est général dans la grande famille éducation. Tous les enseignants, du primaire au supérieur, souffrent du manque de considération et du mépris du régime-RDPC. Ils sont les malaimés de la fonction publique camerounaise.
Si le pouvoir a englouti des milliers de milliards de francs CFA dans l'organisation de la CAN 2022, il peut aussi consentir à quelques efforts pour liquider les droits des enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur. Ces femmes et hommes ont eux aussi des charges familiales au même titre que le Président de la République et toutes les huiles du gouvernement, les pantouflards des diverses institutions de l’Etat et les fonctionnaires de haut rang qui cumulent tous les avantages et privilèges, à l’instar des fonctionnaires et autres personnels des finances.
En plus de régler les droits des personnels enseignants, l'Etat doit convoquer en urgence, les états généraux de l'Education, y compris le conseil de l’enseignement supérieur qu’on attend depuis 40 ans, afin d’examiner en profondeur les maux qui minent ce secteur stratégique pour toute nation moderne et de définir ses orientations fondamentales.
Le gouvernement a tout intérêt à éviter de reproduire les erreurs et les fautes graves observées dans sa gestion de la crise anglophone qui, mal gérée, s'est muée en une guerre civile aux conséquences durables.

Le 9 mars 2022
 
Maurice KAMTO

jeudi 3 mars 2022

Épreuve de l'évaluation numéro 4 d'un enseignant meurtri par le désespoir de traduit sous forme d'un récit poétique





Bonne lecture
Un enseignant de langue française dépité fait paraître sa tristesse, face à l'oubli d'un système dans une épreuve de langue française.
A travers cette épreuve de l'évaluation numéro 4, un enseignant décrit sa tristesse dans une opération baptisée craie morte pour traduire la misère qui accable le métier qu'il a choisi d'exercer avec noblesse. Mais ses pleurs témoignent la paresse qui caractérise un système à améliorer les conditions de vie de ce Monsieur.

À lire et à faire lire.


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